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Les mascarades autour des
limogeages d'entraineurs se poursuivent à un rythme effréné. Pas une journée de
championnat, toutes divisions confondues, ne passe sans qu'un technicien ne
soit 'remercié'' sous le prétexte bien connu de la résiliation de contrat à
l'amiable, devenue une véritable marque déposée des présidents de nos clubs.
Abdelkrim Latreche, recruté à peine un mois
auparavant par le MO Constantine, vient d'être écarté. Selon un communiqué
diffusé sur les réseaux sociaux, on évoque une séparation à l'amiable, alors
que d'autres sources affirment qu'il s'agit d'un limogeage pour résultats
insuffisants. Du coté de l'ES Sétif, Tewfik Rouabah a annoncé sa
démission juste après la fin du match de son équipe contre l'Olympique Akbou. Selon nos sources, la direction du club a jeté son
dévolu sur un staff technique tunisien pour sa succession. Il s'agit des Lassaad Chabbi, ex-coach du Raja, US Monastir et l'ES
Sahel, de son adjoint Khaled Mouelhi, ayant travaillé
à l'ES Tunis, la JS Kairouan et le Raja ainsi que le préparateur physique Omar
Ben Ounis. En championnat Inter-Régions, le CRB Aïn Oussera a engagé Ahmed Ghoulam, l'ancien adjoint de Zaoui
Samir à l'ASO Chlef, qui succède à Hemaïci Abdenour. D'autres entraineurs sont sur la sellette
à l'image de Hamid Lamara de la JSM Tiaret ou Abdelhak Benchikha qui a
l'intention de quitter l'USMA à la fin de la phase aller, selon une source
proche du club usmiste. Alors, jusqu'à quand va durer
cette valse des entraineurs qui n'arrange en rien les affaires de notre
football ? A-t-on mesuré les conséquences d'une telle instabilité inquiétante ?
Il est grand temps que la direction technique nationale intervienne pour mettre
un terme à ce phénomène préjudiciable qui fragilise non seulement les clubs
mais aussi l'avenir du football national.
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