![]() ![]() ![]() ![]() Lundi 695e jour de
l'agression sioniste contre la population civile de Ghaza
et 6 mois (183 jours) de siège total de l'enclave, l'armée génocidaire d'Israël
poursuit ses massacres contre les femmes, les enfants, et les personnes à la
recherche d'aides alimentaires. Le rapport statistique publié, hier, par le
ministère de la Santé, fait état de 502 victimes lors des précédentes 24h
(dimanche), dont 98 martyrs et 404 blessés transférés vers les hôpitaux de Ghaza, portant à 63.557 martyrs et 160.660 blessés, le
nombre total de victimes palestiniennes depuis le 7 octobre 2023.
Quant au bilan des victimes depuis la reprise des bombardements, le 18 mars 2025, il passe à 11.426 martyrs et 48.619 blessés. En outre, l'armée d'occupation et les agents de la fondation américaine «GHF» ont tué 46 Palestiniens et blessé 239 autres dans les « centres d'aide » israélo-américains, durant les précédentes 24 heures, portant le nombre total des victimes parmi les demandeurs d'aide alimentaire à 2.294 martyrs et 16.839 blessés. Par ailleurs, le ministère a fait état du décès de 9 nouveaux cas de personnes affamées, dont 3 enfants, portant le nombre total de victimes de la famine et de la malnutrition, imposée par Israël avec le soutien des Etats-Unis, à 348 martyrs, dont 127 enfants. Hier, à 15h (localement), le nombre de victimes des bombardements israéliens avait atteint 42 martyrs, depuis l'aube, dont 25 dans la ville de Ghaza où l'armée génocidaire israélienne a détruit des centaines de maisons par des raids aériens et en faisant exploser des dizaines de robots piégés. Dix jours après la déclaration officielle de la famine à Ghaza par l'IPC, un organe des Nations Unies, la situation humanitaire et alimentaire n'a pas changé d'un iota. Dans une déclaration à Al Jazeera, le président du réseau des organisations civiles, a affirmé que « malgré la déclaration de famine à Ghaza, nous n'avons constaté aucune amélioration dans l'acheminement de l'aide ». « Nous assistons à une augmentation du nombre de personnes souffrant de famine et de plus en plus d'enfants brisés par la malnutrition », pendant que « l'occupation intensifie ses attaques », a-t-il ajouté, notant que les habitants de la ville de Ghaza « sont déterminés à y rester malgré la détérioration de leur situation ». Résolution d'une association de chercheurs universitaires: Israël commet un génocide à Ghaza Dans une résolution votée dimanche, l'Association internationale des chercheurs sur le génocide (IAGS), la principale association mondiale d'universitaires spécialisés dans le génocide affirme que les critères juridiques permettant d'établir qu'Israël commet un génocide à Ghaza sont remplis. Sur les 500 membres de l'IAGS, 86% ont voté la résolution de trois pages déclarant que « les politiques et les actions d'Israël à Ghaza répondent à la définition juridique du génocide telle qu'elle figure à l'article II de la Convention des Nations Unies pour la prévention et la répression du crime de génocide (1948) ». La résolution « impose à la communauté internationale l'obligation juridique et morale de prendre des mesures urgentes pour mettre fin à ce crime, protéger les civils et demander des comptes aux dirigeants de l'occupation », a déclaré le président de l'Association cité par Reuters. « Reconnaissant que, depuis l'horrible attaque menée par le Hamas le 7 octobre 2023, qui constitue en soi un crime international, le gouvernement israélien s'est livré à des crimes systématiques et généralisés contre l'humanité, à des crimes de guerre et à un génocide, y compris des attaques aveugles et délibérées contre les civils et les infrastructures civiles (hôpitaux, maisons, bâtiments commerciaux, etc.) de Ghaza », lit-on dans le premier paragraphe de la résolution de l'IAGS. Le document appelle Israël à « cesser immédiatement tous les actes qui constituent un génocide, des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité à l'encontre des Palestiniens à Ghaza, y compris les attaques délibérées et les meurtres de civils, y compris des enfants ; la famine ; la privation d'aide humanitaire, d'eau, de carburant et d'autres éléments essentiels à la survie de la population ; les violences sexuelles et reproductives ; et le déplacement forcé de la population ». « Il s'agit d'une déclaration définitive d'experts dans le domaine des études sur le génocide, selon laquelle ce qui se passe actuellement à Ghaza est un génocide », a déclaré à Reuters la présidente de l'association, Melanie O'Brien, professeure de droit international à l'Université d'Australie occidentale, spécialisée dans le génocide. |
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