Le président de l'ASO et les dirigeants ont, par un communiqué de presse, «dénoncé avec la plus ferme volonté les incidents qui ont caractérisé le caillassage du bus du MC Oran». Selon ce communiqué, ces actes de vandalisme, dont sont à l'origine de pseudo-supporters, sont rejetés par la population de Chlef. Il est à signaler qu'une plainte a été déposée officiellement contre les auteurs de ces actes lâches et inacceptables. Les dirigeants de l'ASO soulignent que même la voiture immatriculée 31 du joueur Gharbi a été complètement saccagée et ont adressé une lettre d'excuses au MCO, lequel a été convenablement accueilli à Chlef. On rappellera que les deux équipes ont posé ensemble pour la photo souvenir avant la rencontre et que Zaoui et Chérif El-Ouazani se sont donné l'accolade. Sur le terrain, il n'y a pas eu d'incidents comme souligné par tous les médias. Toutefois, du côté du MCO, on a précisé que le club recevant, en l'occurrence l'ASO, est toujours responsable de la sécurité des équipes visiteuses jusqu'à un kilomètre du stade. Or le caillassage a eu lieu à 500 mètres du stade Boumezrag. L'administration du Mouloudia d'Oran a souligné l'absence de toute assistance lors de ce regrettable incident qui ne fait que perpétuer la «crise» entre les deux galeries car du côté des clubs et des joueurs, il semble que la hache de guerre est bel et bien enterrée. A l'heure du professionnalisme, il est grand temps que cette violence d'un autre âge cesse une fois pour toutes. Car c'est l'une des conditions pour que le football algérien s'engage résolument dans la voix du progrès.