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Covid-19: «Le pic de la 4e vague est dépassé»

par R.N.

Des spécialistes en épidémiologie, en médecine préventive et en maladies respiratoires ne cessent de réitérer leur appel à la vaccination et au respect des gestes barrières pour lutter contre le Covid-19.

Dans une déclaration à la Radio régionale de Sétif, le chef du service d'épidémiologie et de médecine préventive à l'Etablissement hospitalier public (EHP) de la wilaya de Tipasa, le Pr Abderrezak Bouamra, a indiqué qu'il est attendu « une baisse notable des cas de contamination au variant Omicron et ses sous-variants après avoir dépassé la période critique », a-t-il souligné. « Même si un retour à la normale n'est pas pour demain », le Pr Abderrezak Bouamra a expliqué que les cas de contamination au sous-variant AB2 « plus contagieux mais moins dangereux que le AB1, ont diminué dans des proportions encourageantes », rassurant que la fin de la quatrième vague est bien là mais elle pourrait prendre encore quelque temps, quelques semaines seulement », a-t-il insisté. « Si certains pays ont procédé au déconfinement total en revenant à une vie normale, c'est principalement à cause de la vaccination qui a atteint un taux oscillant entre 85 et 90% », a encore indiqué le chef du service d'épidémiologie et de médecine préventive à l'EHP de la wilaya de Tipasa, n'excluant pas l'apparition d'autres variants plus dangereux « dans des pays où la vaccination reste faible », a-t-il mis en garde. L'autre scénario, selon l'épidémiologiste, est « l'apparition de nouveaux variants du coronavirus moins dangereux, ce qui pourrait ressembler à une grippe saisonnière, c'est du moins ce que nous souhaitons », a-t-il souligné. «Nous vivons actuellement une période propice pour accélérer la cadence de la vaccination et assurer une immunité collective contre tous les variants et sortir définitivement de la pandémie», a encore expliqué l'invité de la Radio régionale de Sétif, réitérant son appel aux citoyens à se prémunir contre le virus tueur, « la seule stratégie qui vaille à long terme pour éviter des pertes en vies humaines », a-t-il affirmé. Le Pr Abderrezak Bouamra a également fait remarquer que les personnes qui ont préféré l'immunité naturelle à la vaccination ont été infectées deux ou trois fois au moment où nous ignorons la nature des nouveaux variants qui pourraient apparaître et le degré de leur dangerosité, a-t-il conclu.