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Les services techniques de
la Seor ont effectué près de 7.000 interventions pour
des raisons liées aux fuites d'eau, depuis le début de l'année en cours. Ces
opérations ont permis à la Seor de récupérer un
volume de quelque 8.000 m³ d'eau qui se déversait dans la nature. Au courant de
l'année écoulée, les services de maintenance de la Seor
ont effectué environ 11.000 interventions pour réparer les canalisations exposées
aux fuites dans les réseaux de distribution, en plus de 82 sites de conduites
de transfert et de production. Animant un point de presse en marge de la
célébration de la Journée mondiale de l'eau, organisée par la société Seor avec la participation de plusieurs entreprises
publiques comme l'ONA et l'ONIT, le directeur de la Société d'eau et
d'assainissement d'Oran, Oussama Helaïli, avait
indiqué que «la réparation de ces fuites a permis la préservation d'un million
de m³». Le même responsable a ajouté que les fuites, ayant touché les
canalisations de transfert et de production, ont causé la perte de quantités
importantes d'eau, en raison de son grand diamètre et de la vitesse
d'écoulement.
M. Helaïli avait souligné que la lutte contre les fuites est un défi quotidien pour les services de son entreprise, car pas un jour ne passe sans que les travailleurs de la société n'interviennent pour y remédier. Il a également précisé que l'entreprise mène, en parallèle, des actions de sensibilisation des citoyens à la nécessité de préserver cette substance vitale et de ne pas la surexploiter. D'autre part, les raccordements illicites aux réseaux d'alimentation en eau au niveau de la wilaya d'Oran génèrent des pertes financières annuelles de l'ordre de 240 millions DA à la Société de l'eau et l'assainissement d'Oran (Seor), a indiqué dernièrement à l'APS son DG. Chaque année, pas moins de 12 millions de m³ d'eau sont détournés par le biais de branchements illicites, a indiqué Oussama Helaïli, ajoutant que ce volume équivaut à une perte financière minimale de 240 millions DA. Plusieurs quartiers sont concernés par les raccordements illicites à Oran, notamment aux Planteurs, Chteïbo et Sidi Chahmi. Pour redresser la barre, la Seor «attend beaucoup» du projet de la charte de l'économie de l'eau. «Cette charte prévoit la réactivation de la police de l'eau et inclut des mesures strictes contre les fraudeurs», souligne le même responsable. Le projet de la charte sur l'économie d'eau tire la sonnette d'alarme sur une situation hydrique préoccupante en Algérie tout en proposant une nouvelle stratégie préconisant des solutions adéquates pour y faire face. Cette charte, élaborée par le ministère des Ressources en eau, insiste sur l'urgence de mettre en œuvre des mesures d'adaptation à un manque de ressources hydriques à moyen et long terme pour éviter une situation de crise. La Seor, qui assure la distribution de l'eau potable à Oran, a déjà entamé l'élaboration d'une feuille de route, avec des objectifs allant dans le sens des orientations de cette charte, notamment la lutte contre le gaspillage au niveau des ménages et des institutions. Le renforcement de la sensibilisation sur l'économie de l'eau, l'éradication des fuites et la réhabilitation des réseaux figurent parmi les priorités de la Seor dans un court terme, a assuré le même responsable. |
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