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Oran :
Près de 500 millions débloqués par la wilaya: Une passerelle pour relier les cités AADL d'Es-Senia et Aïn El-Beida
par D. B. ![]() Le chantier de réalisation d'une
passerelle pour relier les deux cités AADL 2.700 Aïn
El-Beida et 2.500 site 2 Es-Senia, sera lancé au du
1er trimestre de l'année 2020, a-t-on appris hier de sources proches de la
wilaya. Le projet a été confié à une société de génie civil, dont le siège se
trouve à Oran, pour un montant de plus de 48 millions de dinars. Cette société
dispose d'un délai de quatre mois pour concrétiser le projet qui devra soulager
notamment les habitants de la cité 2.700 logements location-vente à Aïn El-Beida. Les habitants de cette cité doivent traverser
quotidiennement au péril de leurs vies le 4ème bd périphérique pour faire des
courses ou prendre le bus. La réalisation de cette passerelle est devenue
vitale pour permettre aux piétons d'enjamber en toute sécurité le 4ème bd
périphérique. Des dizaines de citoyens sont contraints de traverser cette route
dans leurs déplacements. Les riverains n'arrêtent pas de s'inquiéter sur le
danger permanent que représente cet axe routier pour leurs enfants, les
personnes âgées et les handicapés notamment. Le risque d'être fauché par une
voiture est réel. Ceux qui risquent la traversée n'ont d'autre choix que de
courir pour échapper à la folle course des voitures et des poids lourds. Sur
cet axe, les poids lourds et autres engins de travaux publics sèment la terreur
et font régulièrement des dégâts matériels et parfois même des victimes
humaines. Très fréquenté par les poids lourds, le quatrième boulevard
périphérique reliant Canastel à Oran Ouest, et plus
exactement l'axe reliant Aïn El-Beida à Misserghine, continue de faire des victimes. Depuis son
ouverture à la circulation, des dizaines d'accidents ayant fait plusieurs morts
et des dizaines de blessés se sont produits sur cette route. L'axe est
considéré comme l'un des grands points noirs de la circulation routière au vu
de la fréquence des accidents mortels recensés sur cette voie.
Avec la réalisation de près de 5.000 logements AADL répartis entre Aïn El-Beida et la cité des 200 logements, les familles qui ont bénéficié de logements dans ces deux cités sont confrontés quotidiennement à un danger mortel en tentant de traverser la route. Les riverains et les piétons qui empruntent cette route ont à maintes reprises revendiqué la construction d'une passerelle. Cet ouvrage devrait un tant soit peu leur éviter des dangers quasi mortels rencontrés quotidiennement et à tout moment sur cette route. «Des piétons sont renversés régulièrement par des chauffards qui sèment la terreur en roulant à tombeau ouvert. Nos enfants sont contraints de traverser tous les jours cette route où n'existe ni passerelle, ni passage piéton, ni dos-d'âne pour ralentir la circulation. Depuis la remise des clefs des appartements de cette cité, nous vivons la peur au ventre au quotidien. Nous traversons chaque jour cette route à deux voies rapides où le risque d'accident nous guette en permanence. A maintes reprises des habitants qui tentent «l'aventure» sont fauchés par des véhicules roulant à vive allure. Nous voulons des ralentisseurs pour obliger les fous du volant à ralentir. Nous réclamons aussi la réalisation d'une passerelle», affirme le délégué des habitants. Il y a lieu de signaler qu'auparavant la commune de Bir El-Djir a débloqué plus de 43 millions de dinars pour la réalisation d'une nouvelle passerelle au niveau de la traversée du 4ème boulevard périphérique en face de la station d'essence au chef-lieu de la commune. Ce projet qui a été bien accueilli par la population se voulait une réponse aux multiples doléances des citoyens et en particulier des parents d'enfants qui craignent pour leur sécurité lors de la traversée de la route. Il y a quelques mois la commune de Bir El-Djir a débloqué près de 2 milliards de centimes pour la réalisation d'une nouvelle passerelle sur la route nationale N°11 et plus exactement près de la forêt urbaine. |
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