L'entreprise chargée de la réalisation du projet d'amélioration urbaine, à la cité ?Benboulaid', dans la commune d'Arzew, a été retenue, a indiqué M. Ayachi, président de l'APC d'Arzew. L'opération porte sur le revêtement et la réfection de la chaussée, la réfection de la voirie et de l'éclairage public, en plus du réaménagement des espaces verts. Les travaux seront lancés, une fois le budget destiné à sa concrétisation, sera validé par les autorités locales. En effet, l'opération avait été déjà lancée, a noté le maire et une entreprise chargée de la réalisation des travaux avait été désignée, il y a quelques mois. Toutefois, celle-ci s'est désistée ce qui a contraint les services de l'APC à appliquer la procédure réglementaire qui est de relancer un second avis d'appel d'offres pour, enfin, choisir l'entreprise à laquelle sera confié le projet, fait-on savoir.

Dans ce registre, les travaux seront lancés, incessamment, de quoi répondre aux doléances de la population. Par ailleurs, pour ce qui est de la cité ?Benboulaid', une expertise a été jugée nécessaire pour évaluer l'état des blocs. Certains d'entre eux présentent des fissures et nécessitent une réhabilitation. La direction de l'Office de promotion et de la gestion immobilière dont relève la gestion de cette cité, avait prévu, il y a quelques mois, le lancement d'une grande opération de réhabilitation des immeubles de la cité ?Benboulaïd'. A la wilaya d'Oran, une commission a été installée, sur directives du wali d'Oran, composée des services communaux, des services de la daïra, de la wilaya, du CTC et des agents de l'OPGI, pour élaborer un nouveau diagnostic et actualiser les données. Il s?agit, donc, de procéder à des opérations de classification des bâtisses, en fonction de leur état de vétusté. A la cité ?124 logements' d'El Mohgoun, une opération similaire sera également lancée. Par ailleurs, quelque 55.000 habitations individuelles et 2.000 immeubles classés en zone rouge, menacent ruine, dans les anciens quartiers d'Oran, selon un recensement des services de la daïra. Ces immeubles, classés vieux bâti, peuvent s'effondrer, à tout moment. Les vieux immeubles sont éparpillés dans tous les anciens quartiers de la ville. A noter que le nombre prévisionnel de logements devant être expertisés, dans les communes d'Oran, d'Arzew et de Mers El Kebir, dans le cadre du vieux bâti, est estimé, à près de 54.000 unités dont 24.000 ont été diagnostiquées.