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Constantine - Sit-in des gardes communaux devant le cabinet du wali

par A. El Abci

  Les gardes communaux de Constantine se sont rassemblés hier devant le cabinet du wali pour réclamer l'exécution de l'instruction du ministère de l'Intérieur adressée aux autorités de wilaya l'été 2015, et concernant surtout leur classement parmi les demandeurs de logement sous les deux rubriques (social et rural), ainsi que d'autres points encore.

Selon le coordinateur de la wilaya de Constantine des gardes communaux, Y. Chaib, suite à l'accord signé entre la coordination nationale de ce corps et le ministère de l'Intérieur, celui-ci a envoyé une instruction à tous les walis concernant l'accès au logement des agents de la garde communale. Et de rappeler, dans ce cadre, que cette dernière a été dissoute en 2012 par décret présidentiel et ses éléments ont été versés dans le secteur économique, ou mis sous tutelle de l'ANP en tant qu'auxiliaires. Et de poursuivre que «le problème du logement est très crucial pour nous, pour la stabilité de nos familles et l'instruction en question datant de juin 2015 fait obligation aux walis de tenir compte de la situation sociale difficile des agents de cet ancien corps de sécurité, et ce pour les intégrer dans les différentes formules de logement (social et rural), avec des facilités et après étude au cas par cas». Et d'indiquer que «le problème qui se pose a trait aux 24.000 dinars/mois fixé ces dernières années, comme plafond pour avoir droit au logement social, alors que les gardes communaux en 1996 ne percevaient que 7.000 dinars/mois, les augmentations survenues sont très récentes, diront-ils, et nous nous retrouvons, ainsi, exclus d'accès à ce type de logement. Malheureusement, après près de deux ans de l'envoi par la tutelle de l'instruction en question, sur 300 demandeurs de relogement dans la wilaya, seuls 145 d'entre eux de Constantine et 25 d'El-Khroub ont bénéficié de décisions de pré-affectation, sans plus. Mais nos revendications ne se limitent pas au seul logement et concernent d'autres points et en 1er la reconnaissance officielle de nos sacrifices. Ensuite l'augmentation des pensions de retraite, la réintégration des agents révoqués injustement, la création d'une prime de dissolution du corps, etc.».

Dans l'après-midi, les protestataires étaient toujours là devant le cabinet du wali, réclamant d'être reçus et menaçant de rééditer le sit-in de Aïn Defla, qui a duré plusieurs jours.