Longtemps décrié par les habitants, le marché illicite de Aïn El Beïda situé en plein cœur de la localité a été éradiqué. L'ensembles des marchands informels qui squattaient deux grandes artères et une partie de la grande place de Aïn El Beïda ont été sommés de rejoindre le marché couvert, longtemps boudé par les marchands. Le marché illicite à ciel ouvert a fait l'objet de plusieurs contestations de la part des riverains. Selon des sources proches de la commune d'Es-Sénia, plus d'une centaine de marchands ont bénéficié de box à l'intérieur du marché couvert.

Le transfert des marchands a permis de libérer deux importantes artères qui ont été transformées en terminus pour les bus de la ligne 28 et 12. Du coup c'est toute la place centrale, initialement occupée par les bus et les transporteurs clandestins qui a été libérée. Le transfert des marchands a été précédé il y a plus de deux mois par l'interdiction des marchands ambulants et des transporteurs clandestins, aux environs immédiats de la place centrale. Cette opération a permis une meilleure fluidité de la circulation puisque ce marché à ciel ouvert se trouvait à proximité des établissements scolaires et de la poste. Il faut signaler que la réalisation d'une sûreté et d'une brigade de la BMPG ont contribué, énormément, à l'amélioration de la situation sécuritaire et environnementale à Aïn El Beïda. A maintes reprises, de nombreux habitants de la localité de Aïn El Beïda avaient lancé des appels pressants aux responsables de la commune et de la daïra pour délocaliser les marchands ambulants qui squattent cet espace public, situé en plein centre de la localité, et qui ont fini par le transformer en marché à ciel ouvert. Selon des habitants mitoyens avec le marché, c'est un véritable calvaire qu'ils endurent quotidiennement, puisque outre les nuisances sonores et les odeurs nauséabondes, ce marché est à l'origine de nombreux points noirs qui se transforment en décharge à ciel ouvert, lorsque les ambulants plient bagage. Si les marchands de fruits et légumes occupaient, librement, deux grandes artères depuis maintenant plus de vingt années, des dizaines de revendeurs de pain prenaient, chaque jour, possession d'une grande partie de la placette dite de « la Poste ». Un espace déjà occupé par les transporteurs de la ligne 28 reliant Aïn El Beïda à Oran et surtout par des dizaines de transporteurs clandestins, ce qui perturbait, énormément, la fluidité de la circulation automobile et piétonnière de ce site où l'anarchie règne en maîtresse des lieux.

Signalons, enfin, que la localité de Aïn El Beïda disposait, déjà, d'un marché couvert qui a été squatté par des dizaines de familles, puisque les marchands n'avaient jamais intégré leurs box, à l'intérieur. Signalons que dans le cadre de la lutte contre les extensions urbaines anarchiques et les constructions sans autorisation, les services de la commune d'Es-Sénia ont mené, il y a quelques jours, une opération de démolition de structures illégales utilisées pour l'élevage de bétail, implantées à proximité du tissu urbain du quartier des 207 logements à Aïn El Beïda.