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![]() ![]() ![]() ![]() Samedi 707e jour de
l'agression sioniste contre la population civile de Ghaza
et 6e mois (194 jours) du siège total de l'enclave, l'armée génocidaire d'Israël
poursuit ses massacres contre les femmes, les enfants, et les personnes à la
recherche d'aides alimentaires. Le rapport statistique publié, hier, par le
ministère de la Santé, fait état de 428 victimes lors des précédentes 24h
(vendredi), dont 47 martyrs et 205 blessés transférés vers les hôpitaux de Ghaza, portant à 64.803 martyrs et 164.264 blessés, le
nombre total de victimes Palestiniennes depuis le 7 octobre 2023. Le bilan des
victimes depuis la reprise des bombardements, le 18 mars 2025, passe à 12.253
martyrs et 52.223 blessés, ajoute le document. Dans les centres de la Fondation
« GHF », l'armée d'occupation et les mercenaires américains continuent de tuer
des demandeurs d'aide alimentaire faisant 5 martyrs et 26 blessés, portant le
nombre total des victimes parmi les demandeurs d'aide alimentaire à 2.484
martyrs et 18.117 blessés.
Par ailleurs, le ministère de la Santé a annoncé le décès de 7 personnes affamées, dont 2 enfants, portant le nombre total de victimes de la famine et de la malnutrition, imposée par Israël avec le soutien des Etats-Unis, à 420 martyrs, dont 145 enfants. Le document note que depuis l'annonce par l'IPC de la Famine à Ghaza, 142 personnes sont décédées de faim et de malnutrition, parmi eux 30 enfants. Le ministère de la Santé continue également d'alerter sur le déficit dramatique de la banque de sang des hôpitaux de Ghaza qui souffrent d'une grave pénurie en poches de sang. « Les besoins en unités de sang et en composants sanguins dépassent les 350 unités quotidiennement », affirme un autre communiqué du ministère de la Santé, précisant qu'en raison de la « gravité des blessures qui arrivent aux hôpitaux nécessite des unités de sang supplémentaires pour sauver des vies ». Après 194 jours de blocus total de Ghaza et de fermeture de tous les points de passage, la pénurie de médicaments a des conséquences plus vastes aussi bien sur les blessés que sur les malades. Le directeur du ministère de la Santé, le Dr Mounir al-Barsh, a déclaré hier à Al Jazeera que « la situation sanitaire s'aggrave avec l'épuisement des antibiotiques », soulignant que « les médecins sont désormais confrontés à un choix difficile, celui d'amputer les membres des patients pour éviter la propagation d'infections mortelles ». De son côté, le directeur général de l'OMS a affirmé, dans une publication sur X, que « trop peu de pays sont disposés à accueillir les personnes évacuées de Ghaza pour des raisons médicales », ajoutant que l'Organisation a lancé un appel à l'aide pour l'évacuation de 15.000 personnes, dont 3.800 enfants, qui ont besoin de soins médicaux spécialisés à l'étranger. « Le problème urgent auquel nous sommes confrontés est que trop peu de pays sont disposés à accueillir » ces patients, a écrit Tedros Adhanom Ghebreyesus, dans un message publié sur X, appelant à « l'accueil de personnes gravement malades », avant de préciser que « 700 d'entre eux, dont 140 enfants, sont décédés en attendant leur évacuation ». Plus 1,3 million de Palestiniens sont toujours à Ghaza et dans le nord de l'enclave Samedi, les bombardements de sur plusieurs régions de Ghaza ont fait, depuis l'aube jusqu'à 16h (localement), pas moins de 31 martyrs, dont 22 dans la seule ville de Ghaza, ont indiqué des sources médicales à Al Jazeera. L'armée d'occupation poursuit sa politique de destruction systématique dans la ville de Ghaza bombardant plusieurs centaines de bâtiments et s'attaquant à des zones abritant des milliers de tentes pour personnes déplacées. « L'armée d'occupation fait vivre l'enfer aux civils, détruisant 1.600 bâtiments résidentiels, qui comptaient plus de 10.000 logements où vivaient plus de 50.000 personnes, ainsi que 13.000 tentes abritaient plus de 52.000 personnes déplacées », a déclaré hier le Bureau d'information du gouvernement, précisant que depuis le début de l'invasion terrestre e la ville de Ghaza, quelques 350.000 citoyens ont été déplacés de force de l'est vers le centre et l'ouest de la ville ». Dans une précédente déclaration, la même source a indiqué que « plus 1,3 million de Palestiniens, dont plus d'un tiers sont des enfants, sont toujours présents dans la ville de Ghaza (914.000 hab.) et le nord de l'enclave (398.000 hab.), refusant catégoriquement le projet de déplacement forcé vers le sud, malgré la sauvagerie l'agression perpétrée par l'occupation dans le but d'imposer le déplacement forcé et sans retour de la population ». Des conditions de vie impossibles al-Mawasi à Khan Younes et Rafah La déclaration affirme aussi que les « équipes gouvernementales ont observé un phénomène de «déplacement inverse» depuis le sud vers la ville de Ghaza et le nord ». Elle explique que « sous le poids des massacres, 68.000 citoyens ont été contraints de se déplacer vers le sud », notant cependant que jusqu'à « jeudi soir », « plus de 20.000 d'entre eux sont retournés dans leurs régions d'origine, après avoir constaté que le sud de l'enclave ne disposait pas des conditions de vie minimales ». « La région d'al-Mawasi, à Khan Younes et Rafah, où l'occupant a entassé quelque 800.000 personnes, prétendant qu'il s'agissait d'un zone «sûre et humaine», a été bombardée plus de 109 fois, faisant plus de 2.000 martyrs, (ne) dispose pas d'infrastructures et de services de base tels que des tentes, des abris, de l'eau, de la nourriture, de l'électricité, ni véritables hôpitaux. L'occupant a même coupé complètement l'approvisionnement en eau potable à Khan Younis, rendant la vie y presque impossible », explique encore le Bureau d'information du gouvernement. |
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