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![]() ![]() ![]() ![]() Mardi 662e jour d'agression
sioniste et 150e jour de siège total de Ghaza,
l'armée génocidaire d'Israël augmente la cadence de ses massacres contre la
population civile, femmes et enfants, et les personnes à la recherche d'aides
alimentaires.
Le nouveau rapport statistique du ministère de la Santé, publié hier, annonce un bilan de 750 victimes, dont 113 martyrs et 637 blessés transférés dans les hôpitaux de Ghaza lors des précédentes 24h (lundi), soit au total 60.034 martyrs et 145.870 blessés, depuis le 7 octobre 2023. Parmi les 60.034 martyrs, 18.592 sont des enfants (30,8%), 9.782 des femmes (16,3%), alors que les personnes âgées représentent 7,3%, précise le ministère. Au total, ces trois groupes «représentent 55% du nombre total de martyrs, ce qui reflète clairement l'ampleur du ciblage direct et injustifié des civils par les forces d'occupation», lit-on dans le document. En outre, le nombre de victimes depuis la reprise des bombardements, le 18 mars 2025, s'élève à 8.867 martyrs et 33.829 blessés. Par ailleurs, ajoute la même source, les massacres israéliens dans les «centres d'aide» israélo-américains ont fait, durant la même journée, 22 martyrs et 199 blessés par les tirs des soldats de l'occupation et des agents de la fondation américaine «GHF», portant à 1.179 martyrs et 7.957 blessés le nombre total des victimes parmi les demandeurs d'aide alimentaire. Le nombre de blessés étant en forte augmentation à Ghaza, les établissements hospitaliers ne sont plus en mesure, depuis quelques semaines déjà, d'assurer le minimum de soins. Le directeur par intérim de la pharmacie du ministère de la Santé a déclaré à Al Jazeera que «la pénurie de médicaments dans les hôpitaux de l'enclave a atteint 47%» et que «plus de la moitié des services de soins primaires sont impossibles». De son côté, le réseau des ONG de Ghaza a relevé que le nombre de victimes (martyrs et blessés) «n'a pas diminué malgré les déclarations de l'occupation concernant une trêve humanitaire» pour faire entrer quelques camions d'aide alimentaire. Dans une déclaration à Al Jazeera, le responsable du réseau des ONG à Ghaza a noté que la situation humanitaire a même empiré et que la majeure partie de la population de la bande de Ghaza, en particulier les enfants, «a atteint le stade le plus grave» de la famine imposée par Israël. Hier, avant la mi-journée, les bombardements et les tirs de l'armée israélienne avaient fait au moins 62 martyrs, dont 19 demandeurs d'aide alimentaire, ont indiqué des sources hospitalières. Une source au Complexe médical Nasser a rapporté à Al Jazeera un bilan de 11 martyrs dans le sud de l'enclave, dont 7 sous les tirs des forces d'occupation israéliennes près des centres d'aide au nord de Rafah, et 4 autres martyrs suite à un bombardement contre une tente abritant des personnes déplacées dans le quartier d'Al-Mawasi, à l'ouest de Khan Younes. ONU : À Ghaza, les preuves de la famine généralisée s'accumulent Citant le Système intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), l'ONU a affirmé hier dans une publication que «deux des trois seuils de la famine ont été atteints à Ghaza» en raison de «chute de la consommation alimentaire et de malnutrition aiguë». «De plus en plus d'éléments indiquent que la famine, la malnutrition et les maladies généralisées entraînent une augmentation des décès liés à la faim, ce qui constitue le troisième indicateur de famine», ajoute la publication. L'«Alerte IPC» fait état d'un «scénario catastrophe de famine» à Ghaza où «l'insécurité alimentaire se dégrade à un rythme alarmant». «L'intensification des hostilités, les déplacements fréquents et l'accès humanitaire extrêmement restreint (par voie terrestre ou maritime) ont entraîné une détérioration significative de la sécurité alimentaire sur tout le territoire. Le rétablissement de l'interdiction de la pêche depuis le 12 juillet aggrave encore la production locale, déjà en déclin, et fortement entravée par les dommages liés au conflit et le manque d'accès», lit-on dans le document de l'IPC. «De plus en plus d'éléments montrent que la famine, la malnutrition et les maladies généralisées entraînent une augmentation des décès liés à la faim. Les dernières données indiquent que les seuils de famine ont été atteints pour la consommation alimentaire dans la majeure partie de la bande de Ghaza et pour la malnutrition aiguë dans la ville de Ghaza», ajoute le document de l'IPC. L'alerte appelle à prendre des «mesures immédiates» pour «mettre fin aux hostilités et permettre une réponse humanitaire sans entrave, à grande échelle et vitale». «C'est la seule voie pour mettre fin à de nouveaux décès et à des souffrances humaines catastrophiques». «C'est clairement une catastrophe qui se déroule sous nos yeux, devant nos écrans de télévision», a déclaré Ross Smith, directeur des urgences du Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies. «Ce n'est pas un avertissement, c'est un appel à l'action. C'est une situation sans précédent au cours de ce siècle», a-t-il déclaré aux journalistes à Genève, rapporte le document de l'ONU. |
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