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![]() ![]() ![]() Israël et l'Occident face au Tribunal du monde sur le génocide perpétré à Gaza
par Medjdoub Hamed* ![]() «Je veux aller au paradis
pour manger du chocolat». 21 enfants sont morts de malnutrition ou de faim en
72 heures. «Nuit de terreur à Gaza», lit-on dans un article sur Internet.
Comment est-ce possible, avec tout le progrès civilisationnel auquel est arrivée l'humanité, et l'information du monde vient pratiquement en temps réel, et nous lisons ces horreurs. Ce n'est plus une guerre, c'est un véritable génocide qu'Israël est en train de perpétrer à Gaza. La population à Gaza fait face à la famine ; de plus en plus de bébés, d'enfants et d'adultes meurent de faim ; la mort est là partout de jour comme de nuit, le peuple palestinien est en train de vivre le plus terrible moment de son histoire. Les lieux de distribution de nourriture sont un véritable piège pour tuer dans le tas surtout les enfants qui ont faim et les hommes qui viennent en masse poussés par la faim ; et le problème est que ces affamés n'ont pas le choix que de braver les balles, les obus de l'armée israélienne parce qu'ils ont faim, et donc aller vers ces lieux de distribution de nourriture mais aussi de la mort. Et l'organisme de cette fondation est cogéré par Israël et les États-Unis. Les structures onusiennes qui géraient avant cette fondation la distribution de nourriture à Gaza refusent de s'associer à cet organisme qui a fait déjà plus de morts depuis son lancement, il y a deux mois. Cette photo, selon l'article sur Internet, est prise le 23 juillet 2025. L'homme, rongé par la faim, a été tué dans un raid israélien sur le camp al-Shati. Un hôpital de la bande de Gaza a affirmé mardi que 21 enfants étaient morts de malnutrition ou de faim dans le territoire palestinien, où Israël étend ses opérations meurtrières sous un flot de condamnations internationales. Comment est-ce possible que l'Occident tout entier accepte que 2,4 millions d'habitants de Gaza soient assiégés par Israël depuis le début de la guerre en octobre 2023, soit 21 mois de souffrances, de morts, de blessés et ce surtout des femmes et des enfants qui sont tués. Et, ils sont soumis à des pénuries sévères de nourriture et de biens de première nécessité, et l'Occident est informé que les centres de distribution d'aide humanitaire sont de véritables pièges et la population qui vient chercher la nourriture est régulièrement la cible de tirs de l'armée d'occupation. Comme le rapporte l'article, et il y a de nombreux articles dont le journal Le Monde qui fait état de ce génocide, et selon le directeur de l'hôpital al-Chifa à Gaza-Ville, Mohammed Abou Salmiya, les décès de 21 enfants «morts de malnutrition ou de faim» ont été enregistrés en 72 heures dans différents établissements y compris le sien, l'hôpital des Martyrs d'al-Aqsa à Deir el-Balah et l'hôpital Nasser à Khan Younès. «A chaque moment, de nouveaux cas de malnutrition et de famine parviennent aux hôpitaux de Gaza», a ajouté le médecin. L'image de ce bébé mort de faim est éloquente ; elle en dit long sur des milliers de bébés et enfants qui sont dans cette situation. Un Martyr de la faim: le bébé Youssef Mohamad al-Safadi A l'hôpital Nasser, dans le sud de Gaza, des images de l'AFP ont montré des parents pleurant sur la dépouille de leur fils de 14 ans, Abdul Jawad al-Ghalban, mort de faim, dont le corps squelettique venait d'être enveloppé dans un sac mortuaire blanc. Le cas de Raheel Mohammed Rasras, une Palestinienne de 32 ans décédée lundi soir au complexe médical Nasser à Khan Younès, au sud de la bande de Gaza, est aussi douloureux. Elle pesait 50 kg il y a quelques mois. Elle n'en faisait que 25 kg lors de son décès. Portant à 20 cas ceux qui ont succombé à la faim et à la malnutrition durant les dernières 8 heures, selon des sources médicales. Le martyr de la faim Ahmad al-Hassanate Des enfants veulent aller au paradis Subissant le supplice de la faim, les survivants sont de plus en plus nombreux à souhaiter la mort pour «aller au paradis». Et c'est naturel lorsque des êtres humains savent leur mort lente et donc qu'ils vont mourir parce qu'il souffre ce supplice de la faim qui leur est imposé par Israël et les États-Unis ; le président américain Donald Trump qui a sous serment affirmé qu'il fera tout pour ramener la paix entre les peuples, il a dit même qu'il a échappé à la mort lors de l'attentat et que fait-il ? Il soutien Israël, il leur envoie des armements, des munitions, des bombes pour tuer des femmes et enfants qui dorment sous les tentes ; la plupart des Palestiniens ont leurs maisons bombardées et détruites. Mais le président Donald Trump qui a certainement vu ces photos ou d'autres photos de palestiniens morts de faim ou par bombardement est-il heureux dans son bureau ovale ? De même tous les présidents et Premiers ministres européens sont-ils heureux dans leurs bureaux, dans leurs salles de réunion ? Sûrement ils sont heureux ? Ils ont certainement entendu ou lu dans les médias que des tirs meurtriers se répètent quotidiennement contre les Palestiniens qui attendent la distribution de l'aide humanitaire dans les centres de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF) ; force de dire que ces tirs qui ne connaissent pas de répit sont programmés pour ainsi dire contre la population gazaouie ; donc c'est voulu et relève d'une stratégie pour acculer le Hamas. Mais que font-ils concrètement ces responsables occidentaux ? Rien ! Et les souffrances qui continuent sur le peuple palestinien. Selon l'article, le secrétaire générale l'ONU Antonio Guterres a fustigé mardi «l'horreur» dans la bande de Gaza. «Il suffit de regarder l'horreur qui se déroule à Gaza, avec un niveau de mort et de destruction sans équivalent dans l'histoire récente. La malnutrition explose. La famine frappe à toutes les portes», a-t-il déclaré lors d'une réunion du Conseil de sécurité. «Dans un cauchemar» C'est le cas de cet enfant dont la mère, au bord du désespoir le préparait à mourir. «Moi je vais aller au paradis parce que j'ai patienté lorsque mon père est tombé en martyr Mon Dieu, je veux aller chez mon père j'ai envie de manger du chocolat il y a aussi du poulet, de la viande » 22 martyrs dans les centres de GHF En même temps, les tirs meurtriers contre les Palestiniens qui attendent la distribution de l'aide humanitaire dans les centres de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF) ne connaissent pas de répit. Des sources médicales ont recensé 22 martyrs et 120 blessés depuis l'aube de ce mardi. L'ONU a accusé mardi l'armée israélienne d'avoir tué depuis fin mai plus de 1.000 personnes qui attendaient de l'aide. «Moralement inacceptable» La situation humanitaire à Gaza est «moralement inacceptable», a affirmé mardi le patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa. «Nous avons vu des hommes attendre pendant des heures sous le soleil dans l'espoir d'un simple repas», a-t-il ajouté. «Sans équivalent dans l'histoire récente» Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a fustigé mardi «l'horreur» dans la bande de Gaza. «Il suffit de regarder l'horreur qui se déroule à Gaza, avec un niveau de mort et de destruction sans équivalent dans l'histoire récente. La malnutrition explose. La famine frappe à toutes les portes», a-t-il déclaré lors d'une réunion du Conseil de sécurité. C'est «un véritable cauchemar» qui frappe le peuple de Gaza. On lit : «En outre, la Défense civile a annoncé mardi que des frappes israéliennes avaient fait 15 martyrs, dont 13 dans le camp d'Al-Shati, dans le nord de Gaza, qui abrite des milliers de déplacés. Raed Bakr, père de trois enfants âgé de 30 ans, a décrit «une explosion massive» qui a soufflé leur tente en pleine nuit. «J'ai cru être dans un cauchemar. Du feu, de la poussière, de la fumée et des morceaux de corps projetés en l'air, des débris partout. Les enfants criaient», a témoigné à l'AFP Bakr, dont la femme a été tuée l'année dernière. Muhannad Thabet, 33 ans, a décrit «une nuit de terreur» dans ce camp, «des frappes aériennes et des explosions ininterrompues». Raids sur les 80.000 Palestiniens de Deir al-Balah La Défense civile a également fait état mardi de la mort de deux personnes à Deir el-Balah, dans le centre du territoire, où Israël avait annoncé la veille étendre ses opérations et appelé la population à l'évacuer. L'armée israélienne a argué que ses soldats avaient «identifié des tirs dans leur direction dans le secteur de Deir el-Balah et avaient riposté» en visant l'origine des tirs. Selon le Bureau des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), entre 50.000 et 80.000 personnes se trouvaient alors dans la zone et près de 88% du territoire de Gaza est désormais soumis à un ordre d'évacuation israélien ou inclus dans une zone militarisée israélienne. Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk, a alerté sur le risque «extrêmement élevé» de violations graves du droit international après l'extension des opérations israéliennes. Une «Situation effroyable». L'Organisation mondiale de la Santé avait annoncé lundi que son principal entrepôt à Deir el-Balah avait été attaqué et que des soldats israéliens étaient entrés dans la résidence de son personnel dans ce secteur. «Le personnel masculin et des membres de leur famille ont été menottés, déshabillés, interrogés sur place et contrôlés sous la menace d'une arme», a déclaré le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus. Il est clair que « ce que subit le peuple palestinien dans la bande de Gaza n'est pas seulement une agression américano-israélienne mais un ensemble de faits d'horreurs où excès de brutalité, de génocide, de famine et de meurtres se cumulent et nous fait dire qu'il n'y a aucune humanité chez ceux qui transgressent toutes les normes humanitaires et morales de l'humanité entière. Y a-t-il un brin d'humanité entre ceux qui ordonnent, ceux qui exécutent, ceux qui soutiennent ? Non il n'y a pas d'humanité ; ce sont des humains certes, mais ils sont des «fauves civilisés» prêt à exterminer surtout les humains désarmés, des humains innocents, des femmes et des enfants. Et c'est facile à tuer soit sous les tentes en les bombardant du ciel ou n'importe où à Gaza, l'essentiel est qu'ils soient à portée de tirs surtout près des centres de distribution de nourriture, pièges pour les amasser. Qu'en est-il du silence international, très pesant et très lourd, et les puissances non occidentales trop timides ou «intimidées par l'Occident» ? Le silence international concernant ce qui se passe à Gaza, c'est clair, il est imposé par l'Occident, et l'Occident, ce sont les Etats-Unis et l'Europe ; la Chine, l'Inde, la Russie qui est déjà en guerre et les autres pays du monde ne peuvent rien puisque l'Occident fait obstruction. Et donc il y a ce silence qui porte en fait atteinte au prétendu droit international public ». Un groupe de 25 pays d'Europe, dont le Royaume-Uni, la France, le Canada et le Japon, ont appelé à mettre fin « immédiatement » à la guerre dans la bande de Gaza assiégée par Israël, dans une déclaration commune. « Nous ( ) nous rassemblons autour d'un message simple et urgent : la guerre à Gaza doit cesser immédiatement », écrivent les ministres des Affaires étrangères de ces pays, pour qui « la souffrance des civils à Gaza a atteint de nouveaux sommets ». Mais où est l'effet de cet appel ? Pire encore, et le soutien apporté par certains grands pays européens depuis le début de l'agression » par lequel ils ont aidé Israël à exterminer des dizaines de milliers de palestiniens innocents. Que peut-on dire de ce qui se passe à Gaza et comment cela finira ce génocide au vu et au su du monde entier perpétré par Israël et l'Occident qui le soutient ? Aujourd'hui, il y a des tractations en cours entre Israël et leurs conseillers occidentaux, en particulier américains, les médiateurs et le Hamas via les médiateurs. La guerre s'arrêtera certainement et l'Occident sera obligé d'y mettre fin ; ce ne sont pas les pays d'Europe qui pourront l'ordonner mais les États-Unis et Israël qui y seront obligés parce que cette guerre génocidaire ne les mènera nulle part. Le Hamas campera sur ses positions ; il n'a pas le choix, il lutte pour sortir de la colonisation, de l'oppression d'Israël. Ne perdons pas de vue qu'il y a au-dessus des humains le «Tribunal du monde» qui juge les humains ; et le «Tribunal du monde» est dirigé par Dieu. Que l'on croit en Dieu ou non, peu importe, Dieu décide sur nos destinées, c'est Lui qui nous a créés ; et nous savons que nous sommes rien sur terre puisque c'est par Dieu que nous sommes créés et nous dépendons du Tout Puissant. Donc, forcément si les Juifs d'Israël, avec le soutien de l'Europe et des États-Unis, font ce qu'ils font à Gaza, et Dieu nous paraît absent, en fait non Dieu nous suit comme nous-mêmes le faisons avec ce qui nous tient à cœur. Plus encore, Dieu nous suit en tout ; rien n'échappe au Créateur des mondes ; dans la guerre à Gaza, Dieu laisse faire, mais le dernier mot de Dieu n'est pas encore dit. Donc, la guerre se terminera mais elle se terminera mal pour Israël et les États-Unis ; tous leurs plans tomberont à l'eau. Ne perdons pas de vue que c'est le bien qui régit la marche de l'histoire ; le mal certes est un «moteur» pour faire avancer l'humanité, mais il revient aux forces du bien de vaincre les forces du mal. Précisément, tant Israël que l'Occident entier seront punis ; tout mal perpétré sur terre sera puni sur terre ; si le mal n'est pas vaincu sur terre, la Terre sera voué au chaos ; le mal existerait à l'éternité ; ce sera toujours la loi du plus fort qui s'imposerait aux humains ; dès lors, il n'y a plus d'humanité ; dès lors, le Créateur des mondes aura créé le chaos. Pourquoi ? Quel intérêt pour Dieu de créer le Chaos sur Terre ? Lorsque l'on voit que la Terre tourne majestueusement sur elle-même et donne à l'humanité par cette rotation divine le jour et la nuit ; le jour avec un beau soleil, la nuit parfois éclairé par un croissant de Lune ou l'entièreté de la Lune au ciel, et que la Terre tourne autour du soleil en 360 jours et quatre heures et des saisons qui se suivent, avec tous les effets merveilleux sur la Terre constitué de terre et mers, ce témoignage de la Nature de la Terre dans l'espace intersidéral nous fait dire que tout est merveille sur terre et au-delà. Dès lors, tout rentrera dans l'ordre. Pour ne donner qu'un exemple historique plus que parlant, l'Europe qui a commis des génocides en Afrique, en Amérique et ailleurs et colonisé une grande partie du monde en mettant ce monde à feu et à sang, l'a payé très cher lors de la survenue des Deux Guerres mondiales. Qui a ordonné les deux Guerres mondiales ; ce sont les hommes et à travers eux leurs pensées ; mais leurs pensées appartiennent-elles aux hommes ? Non, les hommes pensent et croient penser mais ne savent pas son origine. Son origine, la pensée vient d'une seule source que l'homme n'a aucune possibilité de savoir ; mais intuitivement, il peut penser sue cela vient de son Créateur. Effectivement, oui ! C'est Dieu qui a ordonné ces deux Guerres mondiales ; et il les ordonnées à titre de paiement des arriérés de l'Occident et pour libérer les deux-tiers de l'humanité qui étaient colonisés. Ce qui s'est passé avant sera pareil aujourd'hui et demain. Sans compter ce qui attend les êtres qui commettent l'horreur, l'enfer les attend. On peut ne pas croire à l'enfer ; cependant l'être humain n'a aucune garantie qu'il n'existe pas. Et alors où vont nos âmes après notre mort ? Et, que l'on y croit ou non, cela ne changera rien ; la rétribution sera et le sera ; et les martyrs morts comme ceux à Gaza ne sont morts que pour nous qui vivons sur terre ; en réalité, ils ne sont morts que de leurs corps ; leur âmes sont déjà au paradis ; ils n'ont pas été choisis pour être tués par leurs congénères pour rien ; leur place est au paradis. Que ceux qui tuent, qui font du mal, ils le sauront plus tard. Ne perdons pas de vue que la vie sur terre est très courte et surtout éphémère ; on a dix ans, puis 20, 30 et les années passent, et plus tard on vieillit et on meurt. Et on aura à payer ce que l'on n'a pas payé sur terre. Ainsi est le monde que les humains n'ont pas choisi mais une chose est certaine est qu'il existe au-dessus des humains un «Tribunal du monde» qui aura à juger les humains et surtout il corrigera leurs méfaits sur terre. Telle est ce qui se préfigurera sur cette guerre à Gaza ; pour ne se rappeler que le désastre que les États-Unis, soutenus par l'Otan en guerre en Afghanistan, pendant vingt ans, ont vécu ; ils se sont retirés «piteusement» de Kaboul, l'été 2021. * Chercheur |
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