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![]() ![]() ![]() ![]() Mercredi 649e jours d'agression
sioniste et 137e jour de siège total de Ghaza,
l'armée génocidaire d'Israël poursuit ses massacres contre la population
civile, femmes et enfants, et des personnes à la recherche d'aides
alimentaires.
Hier, le ministère de la Santé a annoncé, dans son rapport statistique quotidien, un lourd bilan des attaques israéliennes lors des précédentes 24h (mardi), faisant 346 victimes, dont 94 martyrs et 252 blessés parvenus dans les hôpitaux de Ghaza, soit au total 58.573 martyrs et 139.607 blessés, depuis le 7 octobre 2023. Depuis la reprise des bombardements, le 18 mars 2025, le nombre de victimes s'élève à 7.750 martyrs et 27.566 blessés. Les massacres dans les «centres d'aide» israélo-américains se poursuivent. Lors des précédentes 24h, les hôpitaux ont reçu 7 martyrs et 30 blessés, ce qui porte le nombre total de victimes parmi les demandeurs d'aide alimentaire à 851 martyrs et plus de 5.634 blessés, ajoute le document du ministère de la Santé de Ghaza. Dans une autre déclaration, le ministère de la Santé a rapporté «le martyre de 21 demandeurs d'aide alimentaire dans le «centre de distribution d'aide alimentaire» de Khan Younes, dont 15 par asphyxie suite aux tirs de gaz lacrymogènes sur les personnes affamées et à la bousculade qui s'en est suivie». «Pour la première fois, des décès ont été enregistrés suite à l'asphyxie et à la bousculade intense de citoyens dans les centres de distribution d'aide. L'occupation israélienne et l'establishment américain commettent délibérément des massacres contre les personnes affamées, de manière systématique et par divers moyens», dénonce le communiqué du ministère de la Santé. Un horrible massacre commis hier contre les affamés Un communiqué plus détaillé émanant du Bureau des médias du gouvernement de Ghaza apporte plus d'éléments sur ce massacre, et répond aux mensonges de la Fondation américaine GHF qui tente de se dédouaner, une fois de plus, de sa co-responsabilité dans ces pièges mortels. «Nous suivons avec stupeur et colère la déclaration mensongère et trompeuse publiée par l'organisation criminelle «Gaza Humanitarian Foundation - GHF», qui tente de «fuir ses responsabilités» en imputant le massacre, «qui a coûté la vie à 21 martyrs, dont 15 par asphyxie et 6 par balles directes avec intention de tuer, ainsi que de nombreux blessés», à des «factions de la résistance palestinienne», lit-on dans la déclaration du gouvernement. Le communiqué affirme que la Fondation américaine GHF «a invité des centaines de milliers de citoyens à recevoir de l'aide par l'intermédiaire d'un centre baptisé «SDS3» dans le sud de la bande de Ghaza», puis «a fermé les portes métalliques sur ces milliers de personnes affamées dans d'étroits passages conçus délibérément pour les étouffer». «Des employés de l'organisation criminelle et des soldats de l'occupation israélienne ont, par la suite, aspergé de gaz poivre et ouvert le feu sur la foule, provoquant une asphyxie massive et la mort immédiate d'un grand nombre de personnes. Des dizaines de personnes ont été blessées lors de la bousculade survenue dans un espace clos, conçu pour tuer», ajoute la même source. Le gouvernement de Ghaza appelle «la communauté internationale, le Conseil de sécurité et l'ONU, ainsi que les organisations de défense des droits de l'homme à mettre immédiatement un terme aux activités de cette entité, et à mener une enquête indépendante et transparente sur tous les crimes dans lesquels GHF est impliquée», et annonce qu'il se réserve le droit «d'engager des poursuites judiciaires contre cette institution et tous ceux qui collaborent avec elle pour orchestrer la mort et le meurtre du peuple palestinien affamé». Lazzarini : Une génération entière est en train d'être anéantie à Ghaza Dans une déclaration adressée aux participants à la Conférence d'urgence pour arrêter le génocide à Ghaza, qui se tient les 15 et 16 à Bogota (Colombie), le Commissaire général de l'UNRWA, Philippe Lazzarini a déclaré qu' «une génération entière est en train d'être anéantie à Ghaza», appelant à «prendre des mesures» concrètes pour aider la population de l'enclave. « Des familles entières, des quartiers entiers, une génération entière sont en train d'être anéantis à Ghaza. Des centaines de membres du personnel de l'UNRWA nos collègues, nos amis ont été tués. L'aide est bloquée. Les civils ne sont pas protégés. La guerre à Ghaza n'est pas seulement une catastrophe humanitaire, c'est une crise pour l'ordre international fondé sur des règles», a déclaré Lazzarini. Le chef de l'UNRWA a qualifié de «moment de courage» la Conférence de Bogota, organisée par le Groupe de La Haye (créé en janvier 2025) et à laquelle participe une trentaine d'Etats. «C'est pourquoi je me félicite de la création du Groupe de La Haye : des États membres déterminés à faire respecter le droit international et à protéger la vie des civils palestiniens. J'ai exhorté les États membres à prendre des mesures pour la population de Ghaza », a-t-il ajouté. |
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