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![]() ![]() ![]() ![]() Mercredi, 558e jour de
l'agression sioniste et 46e jour de blocus humanitaire total ; l'armée sioniste
poursuit ses massacres contre la population civile de Ghaza.
Le nombre de victimes de la barbarie israélienne s'est élevé à 51.025 martyrs
et 116.432 blessés, a indiqué, hier, le ministère de la Santé de Ghaza dans son rapport statistique quotidien. Sont inclus
dans ce bilan les 25 martyrs et 89 blessés enregistrés lors des précédentes 24
heures (mardi).
Le document note que depuis leur reprise, le 18 mars dernier, les bombardements israéliens sur Ghaza ont fait 1.652 martyrs et 4.391 blessés. Jusqu'à la mi-journée de mercredi, les bombardements israéliens sur l'ensemble de Ghaza ont fait au moins 19 martyrs et des dizaines de blessés, selon des sources médicales citées par Al Jazeera. Mardi, le porte-parole des Brigades Al-Qassam, Abou Obeida, a annoncé que le commandement de la branche militaire du Hamas a « perdu le contact » avec le groupe de combattants chargés de surveiller le soldat Aidan Alexander, le dernier des détenus sionistes ayant aussi la nationalité américaine. « Nous annonçons que nous avons perdu le contact avec le groupe qui détient le soldat Aidan Alexander, suite à un bombardement direct qui a ciblé leur emplacement. Nous tentons toujours de les joindre », a annoncé Abou Obeida sur son compte Telegram. Le porte-parole d'Al-Qassam ajoute que « l'armée d'occupation tente délibérément d'alléger la pression du dossier des prisonniers de double nationalité afin de poursuivre sa guerre d'extermination contre notre peuple». Gouvernement de Ghaza : La situation humanitaire en grave détérioration « Ghaza est entré dans une phase d'effondrement humanitaire. La famine s'aggrave rapidement, les hôpitaux sont sur le point de fermer, les boulangeries et les stations de dessalement d'eau sont hors service et la menace de morts massives approche », c'est par ces mots que le Bureau des médias du gouvernement de l'enclave décrit, dans un communiqué sur Telegram, la situation au sein de l'enclave, après plus de 18 mois de bombardements israéliens et 7 semaines de blocus total. Le Bureau des médias du gouvernement de Ghaza évoque une « phase d'effondrement humanitaire total », de « véritable catastrophe » marquée par une « famine manifeste », qui « menace la vie de la population civile, notamment celle de plus de 1,1 million d'enfants souffrant de malnutrition sévère ». Cette situation est aggravée par le manque de nourriture, la pénurie d'eau, la détérioration quasi totale du système de santé et la privation des nécessités minimales de la vie ». « Les longues files d'attente aux points de distribution de ce qui reste comme aide alimentaire, sont devenues des évènements tragiques quotidiens dans tous les gouvernorats de la bande de Ghaza », ajoute le communiqué qui rappelle que l'entité sioniste « a bombardé plus de 37 centres de distribution d'aide et 28 banques alimentaires ». « Il ne s'agit pas d'une crise passagère », poursuit le communiqué, mais « d'un crime de famine organisée perpétré par les forces d'occupation « israéliennes » avec la complicité et le silence de la Communauté internationale, en particulier des États-Unis d'Amérique, du Royaume-Uni, de l'Allemagne, de la France et d'autres parties qui portent l'entière responsabilité de la catastrophe que vivent plus de 2, 4 millions de Palestiniens de Ghaza ». ONU: les nouveaux contrôles israéliens pourraient compromettre l'aide à Ghaza En réponse à une déclaration du ministre israélien de la Guerre, concernant l'arrêt de l'aide humanitaire bloquée à Ghaza, les Nations unies ont indiqué, hier, qu'Israël avait informé l'organisation et les fournisseurs d'aide humanitaire d'un « nouveau mécanisme d'autorisation qui introduirait un contrôle renforcé sur l'acheminement de l'aide par les forces israéliennes ». L'ONU a rappelé que les organisations humanitaires disposent déjà de mécanismes pour garantir que l'aide ne soit pas détournée (vers le Hamas, ndlr) et qu'elles sont « prêtes à fournir une assistance aux personnes les plus démunies, conformément aux principes humanitaires ». « L'acheminement de l'aide à Ghaza est depuis trop longtemps entravée », a déclaré l'ONU. « Un contrôle accru des opérations humanitaires par une partie au conflit risquerait de priver les plus vulnérables de l'aide au moment où elle est le plus nécessaire |
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