Plus de vingt (20) morts durant les deux jours de l'Aïd, les accidents de la route prennent les contours inquiétants d'un véritable problème de santé publique. Ni les nombreuses campagnes de prévention ni la répression contre les infractions au code de la route n'ont donné, jusque-là, des résultats probants. Intervenant, hier mercredi, sur les ondes de la Radio nationale, le Commissaire divisionnaire de police, sous-directeur de la sécurité routière à la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), Rachid Ghezli, a déclaré que la DGSN «a toujours soutenu la refonte totale de la loi en vigueur sur la sécurité routière». «Une commission technique dirigée par le ministère de la Justice est mise en place pour revoir cette loi», a révélé Rachid Ghezli, affirmant que «plusieurs recommandations ont été formulées par la DGSN et transmises à la commission technique en question, en vue de participer à la refonte totale de cette loi». L'invité de la Radio a également indiqué que la «Direction générale de la sûreté nationale a pris en charge l'ensemble des recommandations émises par nos services, notamment la mise en place du chronotachygraphe (appareil électronique enregistreur de vitesse), le renforcement de l'arsenal répressif, la révision de la formation et plein d'autres thématiques qui peuvent résoudre le problème des accidents de la route».

Alors que les estivants multiplient les voyages par route dans de nombreuses destinations, la DGSN a œuvré «à l'amélioration du dispositif de prévention et de sécurité routière», a encore expliqué le représentant de la police nationale. «Le dispositif prendra en considération le flux circulatoire important, en axant ses efforts sur la présence d'agents de régulation au niveau des principaux axes routiers, afin de sensibiliser, orienter, et informer les usagers de la route», a indiqué Rachid Ghezli, ajoutant que «les itinéraires des estivants seront accompagnés par des positions de patrouilles dynamiques et réactives».