
«La dernière conférence sur
la relance industrielle, tenue sous la présidence du chef de l'Etat Abdelmadjid
Tebboune, nous a permis de dresser un état des lieux
et tracer une feuille de route pour une relance effective du secteur de
l'industrie en Algérie », a indiqué, hier mardi, le directeur général du
développement et de la compétitivité industrielle au ministère de l'Industrie
et des Mines, Abdelaziz Guend.
Intervenant sur les ondes
de la Radio nationale, Abdelaziz Guend a expliqué que
« les réunions régulières de la commission installée au niveau du ministère de l'Industrie,
composée des représentants de dix départements ministériels, recense et
travaille à lever tous les obstacles dressés sur le chemin de nombreux projets
d'investissement, dont beaucoup ont fini par voir le jour ». Il a précisé qu'à
ce jour, 924 projets d'investissement n'ont pas encore été débloqués contre 573
projets qui ont bénéficié de l'autorisation provisoire d'exploitation dont 433
sont entrés en exploitation effective. Le directeur général
du développement et de la compétitivité industrielle au ministère de
l'Industrie et des Mines a également indiqué que ces projets débloqués vont
permettre la création de plus de 63.000 postes d'emploi, ajoutant que les
décisions du président de la République, relatives à la relance de la filière
des industries électriques, prises lors de la réunion du Conseil des ministres,
sont « réconfortantes et à la fois encourageantes pour en faire une filière
modèle à l'avenir », a-t-il affirmé. Pour une
relance effective de la filière électricité, le même responsable a cité,
notamment, un projet de création d'un cluster électricité qui, a-t-il dit, « regroupera tous les acteurs et producteurs du
domaine ayant acquis une expérience dans ce domaine afin de mieux s'organiser
et de s'entraider pour faire face aux aléas qui freinent l'élan de cette
filière ». L'invité de la Radio a cité l'exemple du complexe de turbines à gaz
et à vapeur de General Electric Algeria Turbine
(GEAT), sis à Batna, « qui peut rapidement se tourner vers l'exportation », a-t-il dit, « sans parler des autres entreprises des
secteurs public et privé spécialisées dans la fabrication de générateurs,
compteurs électriques et autres câbles pour le transport de l'énergie
électrique », a-t-il ajouté. Parmi les instructions
du président de la République, il y a « l'engagement immédiat d'un recensement
des producteurs dans les wilayas connaissant une importante dynamique
industrielle et d'un inventaire national de toutes les spécialités, catégories
et natures de produits électriques en Algérie, en vue d'interdire l'importation
des produits fabriqués localement, et ce en l'espace d'un mois», a encore
expliqué l'invité de la Radio. « Sauf qu'aujourd'hui, le défi est d'assurer une
meilleure compétitivité et une qualité des produits aux standards
internationaux, notamment en matière d'hygiène, sécurité et environnement, seul
gage pour investir le marché africain et mondial », a-t-il
conclu.