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«Hecatompyle» pour les Phéniciens,
«Theveste» pour les Romains, aujourd'hui Tébessa, la
cité riche en sites et monuments historiques. La ville garde intacte son image,
d'un passé glorieux, en dépit des vicissitudes du temps et surtout
l'ingratitude de la bêtise humaine. Il y a plusieurs raisons qui vous donnent
l'envie et la curiosité de rendre visite à Tébessa, pour découvrir la beauté de
ses richesses architecturales, datant de diverses époques. Entrer dans
l'ancienne ville, en empruntant la porte Caracalla, située sur la façade-nord
de la muraille byzantine. Un monumental édifice aux quatre pieds, construit en
212 en l'honneur de l'empereur éponyme. Il ressemble dit-on à l'Arc de triomphe
de Janus à Rome. De là et à deux pas se trouve le temple de Minerve édifié au
IIIème siècle. Le lieu de culte passa d'église à l'époque byzantine, pour une
mosquée pendant la présence ottomane, puis encore en église durant la
colonisation française. En traversant la placette, la visite nous mènera au
Jardin archéologique, un musée à ciel ouvert regroupant des collections,
vestiges funéraires, stèles, pressoirs d'huile, statues. La fortification
byzantine construite en 539 par la général Salomon s'érige en un rempart
imprenable, durant des siècles d'invasion dans la région. De l'autre côté, en
se dirigeant vers l'est, apparaît une arène circulaire de 5.000 places,
l'amphithéâtre romain, considéré comme étant l'un des plus vastes de l'Afrique
du Nord. Notre randonnée pourra nous conduire, au musée public d'Archéologie,
inauguré en 2009, un établissement recelant un millier de pièces
archéologiques, un véritable survol des civilisations ayant traversé la région
de Tébessa, de l'ère atérienne jusqu'à l'époque musulmane.
Tout cela sous l'œil vigilant des saints, sidi Mohamed Cherif et sidi Bensaïd dont les mausolées ont été restaurés. Tébessa vous donne envie de revisiter le lointain passé millénaire, d'une cité bastion de la guerre de Libération nationale, de la région des Aurès Nemamchas. Les témoins des batailles glorieuses sont encore visibles, à djebel Djorf, djebel Labiod et Boukefif, Troubia et ras El Aâch. |
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