![]() ![]() ![]() ![]() A Sidi Bel-Abbès
un vent d'espoir est en train de souffler avec les derniers bons résultats de
l'équipe. Une équipe moribonde avant l'arrivée de Sid Ahmed Slimani
et qui paraissait résignée à son sort malgré toute la bonne volonté des
entraîneurs qui se sont succédé à la barre technique. Car, tenir en échec deux
adversaires du haut du tableau, le MCO à Oran et la JSS à domicile et battre la
bonne formation de l'ASO n'est certainement pas dû au hasard. Il est vrai aussi
que le retour aux affaires d'El-Hennani qui a réglé
pas mal de problèmes ayant bloqué les joueurs s'est avéré déterminant. Le match
de jeudi face aux Chélifiens a prouvé, qu'en dépit des départs de nombreux
joueurs lors du mercato, il y a encore des éléments
sur lesquels mise Slimani, ce qui confirme sa
réputation de meneur d'hommes. Et si ses efforts venaient à se concrétiser par
un maintien en Ligue 1 auquel personne ne croyait il y a peu de temps, ce
technicien est par nature optimiste et a toujours foncé quel que soit le défi
que d'autres collègues ont refusé ou n'ont pu relever. Dans une récente
déclaration, il n'a pas voulu tirer la couverture à lui, se contentant de
mettre l'accent sur la motivation des joueurs pour améliorer les résultats.
Mais les observateurs soulignent et mettent en évidence les exercices à thèmes
ciblés comme le travail face aux bois adverses et la concentration. Face à des
Chélifiens combattifs et accrocheurs, la victoire a été difficile à acquérir,
mais il serait anormal d'exiger du beau jeu de la part d'une formation qui est
sous la menace de la relégation depuis belle lurette et dont l'effectif s'est
réduit comme une peau de chagrin. Le but encaissé jeudi, par exemple, atteste
qu'il y a du boulot, un seul joueur de l'ASO ayant pris le dessus sur le
quatuor défensif aligné et donc sans couverture, ce qui a obligé le gardien Zaârat à une sortie qui s'est avérée vaine. On a aussi
relevé quelques limites techniques de certains joueurs, donc perfectibles dans
le nouveau climat de confiance spécifique aux bons résultats. Une fois de plus,
le vieux club de la Mekerra, miné par une grave crise
financière et perturbé par des conflits internes à répétition entre ses propres
dirigeants, va, peut-être, assurer son maintien grâce à son vivier, lequel a
toujours existé sans être toujours exploité tout à fait à bon escient. En tout
cas, elle était belle l'image de ces joueurs exprimant leurs joie au terme de
cette rencontre. Finalement, les fans ont eu raison d'aller solliciter El-Hennani, qui avait choisi Slimani
alors que d'autres dirigeants avaient opté pour Bouakaz.
Cependant, rien n'est acquis car l'USMBA est toujours en danger, sans oublier
que même le CABBA, lanterne rouge, ne veut pas abdiquer comme l'attestent ses
derniers bons résultats. En conséquence, les coéquipiers de Zaârat
doivent croire en leurs moyens et faire preuve de persévérance lors des
rencontres qui restent à disputer. Le maintien est à ce prix.
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