Chez les séniors aussi, la technologie a débouché sur des changements. Le cuir a disparu depuis 1984, à l'occasion de l'Euro et a été remplacé par d'autres matières. Les fabricants ont utilisé la marge en matière de poids, la loi II leur laissant une marque entre 40 et 50 grammes. Si la mensuration est rentrée stable (68-70 cm) en revanche, les produits ont été diversement appréciés par les utilisateurs au cours des dernières décennies, et notamment à chaque Coupe du monde où les équipementiers se disputent le monopole, ce qui est logique. En effet, les tireurs ont dû s'adapter à la réaction des ballons mis sur le marché. Certains d'entre eux se sont illustrés par la qualité et la puissance de leur frappe, inscrivant de nombreux buts. Par contre, le clan des mécontents est constitué par les gardiens, souvent surpris par les trajectoires flottantes et inattendues lors des coups francs notamment.

En outre, les gardiens se sont plaints lors de la prise par les mains, la balle étant plus difficile à maîtriser. Aussi, les plus avertis se sont mis à « boxer » le ballon au lieu de chercher à le bloquer. D'après les sondages, d'une façon générale, les ballons paraissent plus légers alors que leur poids est conforme à la loi II. Ce sont bien évidemment les nouvelles matières qui provoquent ces réactions. A l'époque actuelle, les ballons sont plus rapides après les frappes, et des experts assurent que des vitesses incroyables ont été enregistrées en Premier League, plus de 161 km/heure. On affirme que les dirigeants de la FIFA, soucieux du succès de la Coupe du monde, aurait encouragé les fabricants à fournier des ballons visant à prendre en défaut les gardiens, ce qu'a toujours réfuté cette instance.

Plusieurs marques concurrentes se partagent les compétitions à travers le monde. C'est un marché juteux qui a encore de l'avenir étant donné le nombre de plus en plus croissant des pratiquants.