|
![]() ![]() ![]() ![]()
L'émigration clandestine a été au centre de débats
d'une rencontre régionale organisée dernièrement au niveau de la salle des
conférences de la maison de la Culture, par l'association nationale sur la
prise de conscience et la sensibilisation sur les dangers de ce phénomène en
Algérie. Le rendez-vous n'a pas suscité un grand intérêt parmi la masse
juvénile la plus touchée par le rêve de passer à l'autre rive de la
Méditerranée. Cela n'a pas empêché les représentants de quelque 21 organisations
et associations venues de différentes wilayas du pays de débattre de la
question, indiquant les efforts déployés pour convaincre les jeunes à renoncer
à cette aventure qui peut entraîner des conséquences fâcheuses. L'émigration
clandestine est une menace pour la société et pour l'Etat algérien, a-t-on
indiqué. Les présents ont mis l'accent sur le statut des harraga.
Sont-ils victimes ou accusés puisque la harga est un
délit puni par la loi ? Le phénomène qui a pris des proportions alarmantes est
souvent justifié par les problèmes politiques, sociaux, économiques et
culturels vécus par la jeunesse. Il faudra dans ce contexte combattre le
chômage, principal vecteur qui conduit les jeunes à penser à prendre les
barques de la mort, ont souligné les intervenants au cours des débats. Une
intervenante a repris une déclaration de Houari Boumediène
qui soulignait que la jeunesse est une bombe à retardement. Pour que les jeunes
restent dans leur pays, il est nécessaire de leur procurer les opportunités de
travail et tous les moyens possibles pour les retenir en Algérie, ont indiqué
les différents participants qui ont exprimé enfin leur refus de l'ingérence
étrangère dans les affaires internes du pays et appelant à un vote massif.
|
|