La journée mondiale des droits des consommateurs, coïncidant avec le 15 mars de chaque année, vient d'être célébrée sous le thème d'actualité «produits connectés de confiance».

Pourquoi justement cette problématique ? Parce que «les objets connectés, tellement présents dans notre vie, sont devenus un phénomène planétaire... et vont changer de façon fondamentale la nature de nombreux biens et services destinés aux consommateurs ». Le but de la Journée internationale des droits des consommateurs est de créer une solidarité des associations des consommateurs, utilisateurs ou usagers. Les produits connectés ou intelligents sont reliés à Internet et reçoivent, collettent et transforment les données. Selon certaines sources, on compte actuellement plus de 23 milliards de produits connectés, soit trois fois le nombre des habitants de la terre. Le choix du thème obéit à un objectif, garantir au consommateur l'accès à des biens numériques de confiance, sécurité et vie privée préservées. L'Internet des objets (Ido) est l'interconnexion entre Internet et des objets, des lieux et des environnements physiques, permettant ainsi une communication entre nos biens dits physiques et leurs existences numériques. A ce sujet, un programme a été mis en place par la direction du Commerce de la wilaya de Tébessa, en coordination avec des associations activant dans le créneau de la défense des droits des consommateurs. Ainsi ont été présentées des communications thématiques par des représentants de la douane, du commerce, concernant les textes réglementaires, de garantie et de sécurité des produits.

Quant à la psychologue de la direction de la Santé, elle a planché sur la responsabilité des parents pour la protection de leurs enfants des dangers d'Internet. Reste à savoir si toutes les mesures de sécurisation constituent à elles seules un rempart fiable, devant la déferlante des TIC. Le consommateur, lui, plonge, tête baissée dans un océan aux contours flous. Il se retrouve coincé quelque part, dans des profondeurs d'un monde qu'on n'arrive pas à maîtriser assez. Les initiatives de ce genre, à même d'éclairer le consommateur sur ses droits parfois bafoués, pourront planter les jalons d'une culture de consommateur au profit des citoyens.