Parmi les organismes publics initiés par les pouvoirs publics, dans le cadre de la résorption du chômage et la promotion d'activités créatrices de richesse et d'emplois, la Caisse nationale d'assurance chômage (CNAC) a pour mission principale le soutien des projets des jeunes sans emploi (30/55 ans), encouragés à créer leurs propres microentreprises. Dans un point de presse, le directeur de la CNAC de Tébessa a souligné les nouvelles dispositions concernant les modes de financement des projets, tous créneaux confondus, la levée du gel et la relance de certaines activités, la catégorie des ex-détenus, au titre de leur réinsertion, auront la possibilité de solliciter un financement pour le lancement d'entreprises.

Ceci en ce qui concerne les nouvelles dispositions prévues en 2019. Le même responsable a indiqué que son organisme sera lié à Naftal par une convention de partenariat. En outre, la CNAC Tébessa a tout simplement dépassé les objectifs assignés par la tutelle. En d'autres termes, sur les 8.798 dossiers déposés dont 639 émanant de femmes, 3.558 d'entre eux ont été orientés vers les banques, 3.136 ont bénéficié de financement, avec à la clé la création de 5.997 postes d'emploi et le démarrage de 1.700 microentreprises dans les forêts, la filière avicole, l'élevage (ovin, caprin, bovin), l'industrie, les travaux publics.

L'orientation est plutôt accordée aux activités agricoles, dans la mesure, au vu des spécificités socioéconomiques de la région où toutes les communes de la wilaya ont bénéficié de projets soutenus et accompagnés par la CNAC.

Et pour que le programme aboutisse, 2.787 microentreprises créées et financées ont été visitées, 71% d'entre elles sont en activité réelle. D'autant que les responsables de la Caisse en question ont procédé au recensement des entraves et difficultés rencontrées par les promoteurs de projets. Tébessa est parmi les 14 wilayas ayant bénéficié d'une dérogation de dégel de lancement de projets dans le secteur de l'agriculture. La CNAC s'engage de suivre les démarches administratives durant tout le parcours de sollicitation de lancement de microentreprises, c'est pour cela qu'elle fait appel aux postulants de s'approcher de ses services.

Et afin d'exhorter les jeunes chômeurs à initier leurs projets, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali, avait lui-même indiqué qu'il n'y aura pas de poursuites judiciaires à l'encontre des bénéficiaires de crédits de la CNAC. En plus, le ministre a instruit les walis à accorder 20% de la demande publique aux microentreprises lancées au titre du dispositif CNAC.

Outre le financement des projets, selon trois modes, financement triangulaire (apport personnel du chômeur promoteur, prêt non rémunéré sans intérêt de la CNAC, crédit bancaire bonifié à 100%). D'autres avantages sont consentis, notamment fiscaux, en phases de réalisation et d'exploitation, en sus de la formation du promoteur.

Les divers dispositifs (CNAC, ANSEJ, ANGEM) s'inscrivent dans une politique de l'Etat de lutte contre le chômage. Officiellement, plus de 11,7% de la population active, notamment au sein des diplômés universitaires ou issus des instituts de formation professionnelle.