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![]() ![]() ![]() ![]() Ouf, le rideau est tombé ! Les examens du Brevet et du
Baccalauréat se sont achevés, sans grande casse, heureusement, mais était
espérée, par ceux qui se prennent pour la conscience des autres et les tuteurs
du peuple mineur. Eux seuls savent et détiennent le monopole du vrai et de la
vérité, du juste et du bien. Magnanimes, ils se préoccupent, mieux que
quiconque, du bonheur, de l'épanouissement et de la réussite des lycéens !?
Le projet réformiste, mis en place par la ministre de l'Education nationale, ne leur plaît pas, les agace et gêne leur plan machiavélique de leur mainmise sur la société, qu'ils veulent façonner à leur manière et selon leur désir. Partisans de la pensée figée qu'ils affectionnent, véritable source de blocage et d'inertie, ils ne comprennent pas pourquoi, cette ministre veut faire connaître à l'enfant algérien, d'abord son algérianité, à travers des textes littéraires écrits par des auteurs algériens. Sacrilège ? Pourquoi les manuels scolaires des petits Algériens, ne contiennent-ils que des textes anonymes (écrits par qui ?), débiles, abêtissants et vecteurs de la « non-pensée ». Des auteurs comme Ahlem Mestganemi, Wassini Laâredj, Tahar Ouettar, Abdelhamid Benhedouga, Malek Haddad, Aissia Djebbar, Kamel Daoud, Amine Zaoui?, en quoi dérangent-ils, s'ils sont proposés dans les livres de lectures des écoliers ? Tout est permis pour contrecarrer cette démarche, une synergie des courants sexistes, misogynes, monolingues et des nostalgiques du temps écoulé, s'est constituée en procureur à charge pour tirer sur elle, à boulets rouges, avec la permissivité d'une certaine presse acquise aux gardiens du temple. Ils ont essayé de lui faire avaler «l'anguille sous roche ??». Comment la rendre responsable de l'incompétence et de l'irresponsabilité de ceux que le système qu'elle a trouvé sur place, avait promu en cadres es-qualité, «inspecteurs de langue arabe attribuant un texte du poète syrien Nizar Qabbani, au Palestinien Mahmoud Darwich.». Comment la rendre responsable d'un phénomène de la triche, nouvellement apparu, en Algérie, avec le développent du numérique et de la 3G. Les objets connectés se miniaturisent et sont à la portée de tout le monde. Les smartphones, les montres connectées, les webcams, les lunettes Google, les oreillettes réceptrices de Bluetooth ? sont devenus, partout dans le monde, une source de fraude aux examens. Au Congo, toute la session du baccalauréat de cette année a été annulée, au Maroc l'épreuve de mathématique a été repassée, en France le tiers des fraudes au baccalauréat se fait avec des objets connectés. Ce phénomène s'étend à tous les pays et fait des ravages aux examens, dans toutes les universités du monde. Il est, quasiment, impossible de contrôler 850.000 candidats au baccalauréat et d'empêcher la fraude au numérique sauf, si on coupe l'internet 3G et on brouille le Bluetooth, durant les épreuves des examens. Est-il réalisable ? Cette question reste posée aux responsables des opérateurs de la téléphonie mobile et à la ministre des Technologies de la communication. La France avec, seulement, 350.000 candidats au baccalauréat, et tous les moyens dont elle dispose, ne fait installer aléatoirement, des détecteurs d'objets connectés que dans une certaine proportion de centres d'examen. Alors, n'attendons pas des miracles chez nous. |
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