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![]() ![]() ![]() ![]() Le mauvais choix des itinéraires des bus est constaté à travers les différentes lignes particulièrement celles desservant LE CENTRE-VILLE VERS LE QUARTIER «MERMED». Ces bus qui passent par la rue «Napht», une rue du centre-ville extrêmement étroite que partagent bus, voitures, motos et piétons, occasionne de nombreux bouchons. C'est certain que le transport, secteur vital aux nombreuses répercussions socio économiques reconnues, constitue une source de revenus pour l'Etat et pour une importante couche sociale, néanmoins, en l'absence d'un plan de déplacement urbain réfléchi et adapté, ce secteur connaît de nombreux problèmes de fluidité, dans divers axes de Ghardaïa. Les interdictions de circulation dans un sens, dans certains points très fréquentés de la ville, ne modifient pas, pour autant, les habitudes de certains automobilistes, dont les pratiques nuisent à l'image de la ville et créent des perturbations à répétition. Le problème le plus préoccupant, est celui des bouchons dans certaines artères et l'engorgement de la circulation occasionné par l'absence d'un itinéraire adéquat des bus assurant la liaison entre le centre-ville de Ghardaïa et les différents quartiers de proximité. A cette anomalie s'ajoute une logique de communication défaillante. En effet, plusieurs modifications dans l'installation des arrêts de bus ont été opérées en l'absence de toute concertation, information et sensibilisation. «Compte tenu de l'absence des mesures qui devaient être prises à temps et l'importance de circulation automobile à Ghardaïa l es risques d'accidents subsistent. La ville est confrontée à un trafic routier de plus en plus dense et anarchique. La situation s'est aggravée particulièrement en cette saison estivale», indique un responsable communal. En effet, l'arrivée à Ghardaïa de milliers d'estivants nationaux à l'occasion du ramadhan, a créé des engorgements dans la circulation qui nécessitent des solutions urgentes et adaptées. S'ajoutent à ce flux, les comportements et les pratiques de certains motards, usagers des routes qui s'obstinent à négliger la réglementation en vigueur. «Leur nombre devenu visiblement supérieur à celui des véhicules fait que la circulation est de plus en plus risquée ; le manque de civisme de la majorité d'entre eux, leur insouciance à la sécurité des autres, et l'impossibilité de régler les problèmes de la circulation me tracassent personnellement. Il est hasardeux pour moi de conduire durant la saison estivale, et je préfère ainsi me déplacer en taxi ou par un autre moyen de transport», nous confie un citoyen. Selon certains sages de la ville, l'itinéraire emprunté par les bus, durant l'été, devrait faire l'objet d'une étude sérieuse qui tienne compte à la fois des besoins des habitants et du plan de développement de la ville. Ainsi, les responsables concernés devraient se pencher sur ce volet sans oublier les nombreux problèmes liés à l'aménagement des rues et des axes de la ville, à la rareté des passages pour piétons. Par ailleurs, pour cette mère de famille, les problèmes de la circulation s'accentuent de jour en jour, aggravés par le laxisme des services concernés, incapables d'accompagner les réformes. «A Ghardaïa, dit-elle, toute irritée, c'est la pagaille dans les bus. Je trouve tout simplement aberrant, en cette période de canicule, le manque de la climatisation dans tous les bus que j'emprunte, surchargés par ailleurs et circulant «toutes portes ouverts», avec des chauffeurs conduisant le portable collé à l'oreille? Je ne comprends pas ce manque de vision et de contrôle ? La solution est pourtant facile, la plus adaptée c'est un minimum de bienveillance des services de police et de la direction de transport de notre wilaya », indique-t-elle. Cependant, pour cette femme, comme pour d'autres habitants de la ville, l'idéal est que les bus doivent être pourvus de contrôleurs, afin d'assurer un minimum de confort pour les usagers. En outre, les services concernés de la direction des Transports devraient impérativement sévir contre ceux dont le comportement et les pratiques sont inadmissibles. Il faudrait aussi régler le problème préoccupant des stationnements abusifs des bus dans les arrêts. Quoi qu'il en soit, une mise à niveau de la circulation des bus s'impose pour une meilleure organisation et fluidité. Sur le plan de déplacement de ces derniers, des changements doivent être pris pour les itinéraires, des rues et axes routiers doivent être adaptés au flux actuel de la circulation et aux besoins des citoyens. Dans ce cadre, il est à noter que l'information et la sensibilisation ont un impact important qui est à même de changer des mentalités. «La circulation est un gros dossier qui nécessite la conjugaison des efforts des spécialistes dans le domaine pour parvenir à un meilleur déplacement urbain», indique un responsable communal. En effet, la gestion de la circulation doit tenir compte des problèmes actuels et les résoudre dans une optique globale pour répondre au mieux aux besoins des habitants. La mise à niveau de la circulation exige une vision futuriste qui prend en considération les besoins de la population. L'idéal serait de penser à un nouveau plan de circulation urbain qui tiendrait compte des spécificités de la ville, de son essor, mais aussi des besoins des habitants et des usagers de la circulation. |
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