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![]() ![]() ![]() ![]() Le sit-in de protestation observé pendant
sept jours consécutifs par les habitants de Sidi Djilali (70 kilomètres au sud
de Tlemcen) a pris fin lundi. Ce dénouement est intervenu à l'issue de la
rencontre qu'une délégation présidée par le secrétaire général de la wilaya a
tenue avec les représentants des habitants protestataires, dans la soirée de la
même journée. Selon des sources locales, le secrétaire général s'est engagé à
satisfaire les revendications des citoyens de «Arch Ouled N'har», selon leur
caractère urgent. En effet, le S.G. de la wilaya a, sur place, instruit les
directeurs de l'exécutif de la wilaya, le chef de daïra et le président de
l'APC de Sidi Djilali de prendre concrètement en charge les problèmes légitimes
soulevés par les habitants, et à prendre des mesures urgentes pour
l'amélioration du cadre de vie de la population de cette région qui a payé un
lourd tribut durant la guerre de libération (cette région compte à elle seule
plus de 3 000 chahids).
Sitôt avertis par leurs représentants dialoguistes de l'évolution des choses, les manifestants qui assuraient la poursuite de la protestation devant le siège de la daïra, et à l'entrée nord de la ville de Sidi Djilali, ont tout de suite libéré les lieux. N'insistant pas sur cet incident, «pour ne pas envenimer les choses», un président d'une association de quartier explique simplement les raisons du mouvement de protestation, né le 02 mars 2011 dans les esprits des centaines de personnes : «C'est une grosse réaction de ras-le-bol. Nous voulons sortir notre village de l'exclusion, ça suffit.» A noter que quatre personnes, originaires de Tebessa, Tiaret et Sidi Djilali se faisant passer pour des émissaires de la Présidence de la République en faisant croire qu'elles allaient régler les problèmes de la population de Sidi Djilali, ont été écrouées avant-hier par le procureur de la République près le tribunal de Sebdou. Cette arrestation opérée par la police de Sidi Djillali a été saluée par toute la population locale. |
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