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Les services d'hygiène font leur bilan

par Djamel B.

Les opérations de contrôle de la qualité des produits de consommation, entamée durant toute la semaine écoulée par les bureaux d'hygiène des 12 secteurs urbains que compte la commune d'Oran, ont permis à ces mêmes services de dresser une vingtaine de mises en demeure à des commerçants contrevenants, apprend-on auprès de la division de l'Hygiène et de l'Assainissement de la commune d'Oran.

 Selon nos sources, plus de 200 commerces, principalement des boucheries et des commerces proposant de la viande et des poissons congelés, des fast-foods et des magasins d'alimentation générale ont été ciblés par les agents de contrôle, qui ont réussi à saisir certains produits impropres à la consommation. Trois commerces ont été proposés à la fermeture. Parallèlement aux opérations de contrôle des produits de consommation, la campagne de contrôle de la qualité de l'eau et de lutte contre les forages illicites se poursuit toujours, assurent les mêmes sources.

 L'opération, entamée depuis plus d'un mois, a permis au services concernés de dresser plus d'une quinzaine de mises en demeure à des exploitants de puits forés illicitement, les sommant de procéder à leur destruction. La majeure partie des forages illicites ont été découverts sur des terres agricoles et certains de ces puits, assurent nos sources, servaient même à alimenter des colporteurs d'eau. Nos sources signalent, par ailleurs, que le wali d'Oran a insisté sur la mise en oeuvre de tous les moyens susceptibles de mettre un terme à un phénomène des forages illicites qui prend de plus en plus de l'ampleur et qui menace dangereusement la nappe phréatique.

 A ce titre, nos interlocuteurs affirment que dans certains quartiers de la ville où l'eau arrive difficilement, de plus en plus de citoyens, de propriétaires de bains maures et autres commerces, n'hésitent pas à forer illicitement des puits, sans se soucier de la nappe phréatique. Le phénomène ne concerne pas uniquement les zones traditionnels (El-Hassi, « Coca », Couchet El-Djir, Chteibo, entre autres) connues pour abriter un nombre importants de puits illicites, mais touche même les quartiers « huppés » de la ville où pratiquement la majeure partie des villas disposent de puits.