Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Sahara Occidental, Mali: Les mises au point de Attaf

par R. N.

Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf, a indiqué, mardi, que le Conseil de sécurité n'a pas adopté les thèses marocaines concernant la question du Sahara occidental, soulignant que le dossier «n'est pas clos» et reste soumis aux Nations Unies.

Animant une conférence de presse au siège du ministère, M. Attaf a précisé que «le dossier du Sahara occidental n'est pas clos et reste soumis aux Nations Unies, au niveau de l'Assemblée générale, du Conseil de sécurité et du Comité spécial de la décolonisation (C-24)».

«La résolution adoptée par le Conseil de sécurité a préservé, dans sa teneur, tous les fondamentaux de la solution à la question du Sahara occidental, sans toucher à aucun de ses éléments interdépendants et complémentaires», a soutenu le ministre d'Etat.

Outre la préservation des fondamentaux d'une solution juste, durable et définitive à la question du Sahara occidental, la résolution 2797 du Conseil de sécurité a «réalisé des acquis majeurs permettant au Front Polisario de défendre sa position sur une base solide, pleinement ancrée dans la légalité internationale», a ajouté M. Attaf. S'agissant du règlement de la crise au Mali, Ahmed Attaf a indiqué que celui-ci passe par «les voies pacifiques et politiques inclusives», soulignant que l'Algérie a toujours été l'un des plus fervents défenseurs de l'unité de l'Etat voisin.

M. Attaf a précisé que «ce que traverse aujourd'hui l'Etat du Mali, avec l'accroissement des menaces terroristes, qui ont atteint des niveaux et une ampleur sans précédent, nous préoccupe, nous inquiète et nous attriste plus que quiconque», souhaitant que les responsables de ce pays prennent conscience que le règlement de la crise «passe par les voies pacifiques et politiques inclusives», à travers «un dialogue responsable et une réconciliation globale entre tous les enfants de ce pays, sans aucune distinction et loin de toute ingérence étrangère, qu'elle soit politique ou militaire».

«Cette inquiétude n'est pas seulement due au fait que l'Etat du Mali se trouve dans notre voisinage immédiat, mais elle découle aussi de l'engagement historique de l'Algérie à se tenir aux côtés de ce pays dans toutes les épreuves et crises qu'il a traversées depuis son indépendance», a-t-il ajouté, affirmant que «l'Algérie a toujours été et demeure encore aujourd'hui l'un des plus fervents défenseurs et promoteurs de l'unité de l'Etat du Mali, avec son territoire, son peuple et ses institutions».