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Sétif: Comment mobiliser les compétences activant à l'étranger ?

par R.N.

Les participants à la 11ème conférence internationale sur les «compétences rares dans les pays en développement », ouverte lundi à l'université Sétif-2, ont souligné l'importance d'attirer ces compétences, notamment celles qui activent à l'étranger, pour en bénéficier dans la mise en œuvre du développement durable.

Le Pr Boutaleb Bendjeddou, de l'université hôte, a affirmé que «la stratégie actuelle du secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique repose sur l'émergence des universités de nouvelle génération, à travers lesquelles l'université devient un incubateur de talents et un moteur pour la société».

Le même universitaire a ajouté que «l'investissement stratégique réside dans les ressources humaines et les compétences rares, en les soutenant et en garantissant leur stabilité pour réaliser un développement social et un décollage économique».

De son côté, le Pr Mahieddine Djouda, de l'université de Poitiers (France), a soutenu qu'il était «nécessaire de rechercher des solutions innovantes pour mobiliser les compétences rares présentes à l'étranger, au service du développement national», proposant à cette occasion «la création d'une plateforme en ligne visant à recenser et à mobiliser ces compétences et, partant, renforcer les liens avec le pays d'origine et créer une synergie entre les talents expatriés et les projets nationaux prioritaires pour le développement durable de l'Algérie».

Cette rencontre scientifique de deux jours, vise à mettre en lumière «la réalité des compétences rares dans les pays en développement et à proposer des solutions aux difficultés qu'elles pourraient rencontrer», ainsi qu'à « attirer l'attention des chercheurs et des responsables autour de ce sujet, tout en anticipant l'avenir des compétences rares et en recherchant des alternatives stratégiques possibles pour les contenir et les retenir », a indiqué, pour sa part, le président de la conférence, le Pr Lahcen Bouabdallah.

Les participants, représentant des universités d'Algérie et de l'étranger, comme la Turquie, la France, la Palestine et Bahreïn, ont abordé, lors de la première journée de cet événement, plusieurs axes dont «le fondement linguistique et terminologique du terme compétence rare», «les stratégies pour découvrir, attirer, retenir et conserver des compétences rares dans les pays en développement» et «la mobilité des compétences rares à travers le monde».