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![]() ![]() ![]() ![]() Le gouvernement a mis fin à
la spéculation sur les prix des moutons importés à l'occasion de l'Aïd El-Adha.
De nombreux internautes activant sur les réseaux sociaux ont avancé des prix, allant jusqu'à 5 millions de centimes, se fiant à des sources crédibles ou tentant de faire le buzz, mais tout ce qui a été dit à ce propos s'avère faux. Car, sur proposition du ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, le Conseil des ministres du dimanche 20 avril a approuvé un prix national unifié fixé à quarante mille dinars algériens (40.000 DA) pour le mouton de l'Aïd importé, selon un communiqué du Conseil. Un prix qui offre l'opportunité à un million de ménages (proportionnellement au nombre de têtes de bétail à importer dans le cadre d'une opération ordonnée par le président de la République) de fêter cet événement religieux comme il se doit. Et à d'autres d'acheter le mouton de l'Aïd auprès des éleveurs locaux à des prix raisonnables, en raison d'une baisse automatique de la pression de la demande sur le mouton du sacrifice qui va obliger la baisse de prix à des niveaux acceptables, reflétant le prix réel sur le marché local sans maquignonnage. Sur un autre plan, le président a affirmé que les nouvelles données statistiques du ministère de l'Agriculture constituent une première étape pour mettre le secteur sur la bonne voie et favoriser la promotion des différentes filières et l'extension des surfaces irriguées, a indiqué la même source. Aussi, il a été considéré que la croissance remarquable enregistrée dans la culture d'oliviers, de palmiers et d'arbres fruitiers constitue un indicateur positif pour la relance de cette filière. Dans ce sillage, le président n'a pas manqué d'instruire le ministre de l'Agriculture de suivre minutieusement l'agriculture saharienne en termes de niveaux réels de production sur le terrain. Dans un autre registre, le président de la République a ordonné la mise en place de toutes les facilitations nécessaires à la participation des partenaires africains à la Foire commerciale intra-africaine (IATF), qui sera organisée en Algérie. Cette foire revêt une importance particulière pour la promotion des échanges commerciaux intra-africains. Aussi, des instructions ont été données pour la mise en place de l'ensemble des mesures et dispositions à même de contribuer à sa réussite au profit des économies nationale et africaine, relève le communiqué du Conseil. Dans ce même contexte, le président a également ordonné une coordination étroite et la conjugaison des efforts entre le ministère du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, le ministère du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national et le ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, afin d'assurer le plein succès de la Foire commerciale intra-africaine, eu égard à l'expérience de l'Algérie et de son rôle de chef de file aux niveaux africain et international. Abaissement de l'âge de la retraite des enseignants Concernant le dossier économique, le président de la République a instruit le gouvernement d'installer et d'activer les instances suivantes dans un délai d'un mois, à savoir le guichet unique, dont le travail est principalement lié à l'acte exclusif d'investir, loin de la gestion administrative centralisée ou décentralisée, le but de sa création étant de faciliter l'investissement et d'aplanir les difficultés et obstacles entravant les investisseurs, notamment bureaucratiques, comme il a été souligné lors de la récente rencontre avec les opérateurs économiques. Il est légalement habilité à engager et à suivre toutes les opérations en lien avec l'investissement, souligne la même source. Ainsi que la création de deux instances nationales chargées respectivement de l'importation et de l'exportation afin d'atteindre l'efficacité dans la gestion selon la nouvelle vision et les nouveaux mécanismes. Le président de la République a affirmé que le caractère institutionnel de l'instance chargée de l'importation, placée sous la tutelle du Premier ministre, avec la participation de plusieurs secteurs, lui permet, grâce à son action proactive fondée sur une information exacte, de définir avec précision les besoins en matière d'importation. Elle permet aussi d'intervenir rapidement et de prendre les décisions les plus efficaces et les mieux adaptées de manière flexible, note le communiqué du Conseil. Le président a, en outre, ordonné au ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations de présenter de nouvelles propositions pour organiser les opérations d'importation ainsi que les opérations d'exportation, que l'Etat encourage selon une vision globale et intégrée à long terme et non conjoncturelle. Concernant le projet de loi relatif à la retraite (abaissement de l'âge de la retraite pour les enseignants du secteur de l'éducation), le Conseil des ministres a approuvé un abaissement de trois (3) ans de l'âge de la retraite pour les enseignants du secteur de l'éducation, conformément à l'engagement du président de la République envers les enseignants des trois cycles (primaire, moyen et secondaire) et en reconnaissance de leurs efforts dans la préparation et la formation des générations de demain, indique la même source. Un autre projet de loi relatif à la mobilisation générale a été approuvé par le Conseil des ministres. Le projet de loi en question vise à définir les dispositions liées aux modalités d'organisation, de préparation et de mise en œuvre de la mobilisation générale, prévue à l'article 99 de la Constitution. Et, pour affiner la stratégie nationale multidimensionnelle de lutte contre la drogue et les psychotropes, le président de la République a enjoint au gouvernement de recourir à des établissements pénitentiaires spécialisés dans la grande criminalité liée à la drogue. |
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