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Une première dans les
établissements de l'enseignement supérieur de la ville universitaire d'Oran. Le
colloque international Genre(s) textuel(s) et enseignement-apprentissage du FLE
à l'ère numérique se tiendra les 24 et 25 octobre en cours à la faculté des
langues étrangères de l'Université d'Oran 2 Mohamed Ben Ahmed en «mode
nocturne», a-t-on appris auprès de la présidente de cet événement scientifique,
professeure Dellalou Naouèl,
qui annonce la participation d'imminents chercheurs universitaires venus de
France, d'Espagne, de Turquie et d'Egypte.
L'université algérienne et l'enseignement-apprentissage des langues étrangères et des textes littéraires à l'ère numérique : Etats des lieux, enjeux et perspectives seront les thèmes de ce colloque international qui est organisé conjointement par le Laboratoire traduction et méthodologie TRASMED et la faculté des Langues étrangères de l'Université d'Oran 2 et le Laboratoire didactique des projets de formation et conception de curricula DPFCC de l'Université de Mostaganem sous le patronage du ministère de l'Enseignement supérieure et la Recherche scientifique. «En Algérie, qu'on l'accepte ou pas, une nouvelle didactique de l'enseignement-apprentissage du texte littéraire en classe de FLE s'impose à nous. En effet, la propagation de la pandémie du Covid-19 qui a marqué le début de l'année 2020, a mis en avant le rôle primordial du recours aux solutions TIC et a conduit les établissements universitaires à introduire des mesures urgentes pour le déploiement de l'enseignement à distance. Il s'avère que les transformations liées au numérique ont des implications cognitives, épistémologiques, culturelles et sociales ; elles doivent être prises en compte comme un facteur déterminant des enseignements et des apprentissages. C'est pourquoi, outre l'aspect nouveau du e-learning, nous nous interrogeons dans ce colloque international, d'une part, sur le changement de paradigme vers une littératie médiatique, multimodale, interactive et hypertextuelle qui ouvre de nouveaux espaces d'apprentissage et de nouveaux usages scolaires et universitaires, et d'autre part, sur la place du genre littéraire/numérique et la qualité des apprentissages générés ; plus particulièrement ceux qui concernent le texte littéraire et son adaptation à cette mouvance numérique dont la transition a influencé, indubitablement, tous les enseignements par la modification des contenus, des outils et des méthodes pédagogiques», soulignent les organisateurs. Et d'enchaîner : «au-delà de la simple maitrise du code linguistique et des savoirs métalinguistiques, les nouvelles orientations tendent vers l'enseignement de la langue et de la littérature tout en prenant compte à la fois des nouveaux enjeux culturels, cognitifs et sociaux ciblés par ces évolutions constantes, ainsi que des nouvelles formes de communication prescrivant de nouvelles modalités didactiques adaptées. Il est question dans ce colloque de mettre en exergue le potentiel du genre textuel dans l'enseignement de la littérature en classe de FLE et de son implémentation dans l'environnement numérique». Cinq axes de réflexions seront débattus par les participants, à savoir le genre textuel en classe de FLE et orientation institutionnelle, genres, espace numérique et nouveaux apprentissages à l'oral et à l'écrit, les sciences cognitives et la didactique du texte littéraire à l'ère numérique, nouveaux outils, nouvelles stratégies : quelles pédagogies pour quelles compétences littéraires ? Les intervenants s'interrogeront également sur comment investir le «genre», catégorie de hiérarchisation, dans l'enseignement-apprentissage du FLE à l'ère numérique ? Il est à rappeler que le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a instruit les chefs d'établissements via une note ministérielle pour prolonger les horaires de travail jusqu'à 22h00 pour rendre les universités plus «dynamiques et ouvertes» à la société. |