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Alors que la réhabilitation peine à avancer : L'OPGI veut éclairer ses immeubles à l'énergie solaire !!

par K. Assia

L'économie d'électricité dans les parties communes est le nouveau concept que tente de lancer l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) de la wilaya d'Oran.

Cette expérience pilote consiste, désormais, en l'éclairage des cages d'escaliers, grâce à l'énergie solaire. Le projet va cibler selon des sources responsables, à l'office, l'ensemble des immeubles où le problème d'éclairage de ces parties communes pose toujours problème. Des équipements spécialisés, alimentés en énergie solaire, seront, donc, installés au grand soulagement des habitants. Selon la direction, le projet va cibler, chaque immeuble et une enveloppe de 14 millions sera donc consacrée pour concrétiser ce projet, à la fois moderne et économique. Outre l'éclairage des cages d'escaliers grâce au solaire, l'office a, également, prévu une centralisation de la climatisation, autrement dit, recourir à une seule ventilation contrôlée ce qui évitera le constat désolant qu'offre ces climatiseurs, placés à chaque étage d'immeuble Autant de projets qui laissent les riverains perplexes quant aux difficultés rencontrées dans l'amélioration de leur cadre de vie. Cette mesure, même appropriée, a ses effets à moyen et long termes en matière de rationalisation de l'énergie grâce au solaire, elle ne peut susciter l'engouement de certains habitants dont les chantiers de réhabilitation sont toujours en instance. C'est le cas du boulevard Mascara où les travaux sont à l'arrêt depuis des mois. Des sources proches de l'entreprise chargée du projet précisent que le problème est, plutôt, financier et que celle-ci doit, non seulement, faire face aux dépenses inhérentes à l'achat des matériaux dont la quantité est conséquente, mais également à s'acquitter de la charge salariale des ouvriers, à termes échus. Certains ouvriers ont dû abandonner le chantier pour non paiement des salaires, ce qui s'est répercuté, négativement, sur la cadence des travaux. Les entreprises étrangères réclament, donc, leurs dus pour pouvoir poursuivre les travaux et en finir avec ce projet qui tarde à se concrétiser. Il serait préférable, selon certains habitants, notamment ceux de la rue Khémisti de se concentrer sur l'achèvement des travaux pour pouvoir initier de telles techniques innovantes tel l'éclairage des cages d'escaliers avec le solaire. Conscients des difficultés rencontrées, d'autres habitants ont été unanimes, quant à la série de contraintes qui ternissent l'image de leur cité. Ils citent le cas des caves inondées et d'autres squattées qui sont des foyers de microbes et sources de maladies, indique-t-on.

D'autres cités ont perdu de leur splendeur, alors qu'elles ont été, nouvellement, réceptionnées telle la cité Haï Es Sabah. Les riverains estiment qu'il serait préférable de se pencher sur les questions de fond pour répondre aux besoins de la population, notamment le respect des délais en matière de réhabilitation.