Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

BOUHADJAR: A quand l'ouverture du nouveau centre de la CNAS ?

par A. Ouélâa

De nombreux assurés sociaux de la daïra de Bouhadjar, à laquelle sont rattachées les communes de Hamam Béni Salah,Oued Zitoune et les mechtas environnantes de la bande frontalière, comme Séliana et M'jez Lahmar sont incommodés, au plus haut point, par l'exiguïté de cette vieille bâtisse qui officie, actuellement, de centre de la CNAS qu'à peine 6 personnes suffisent à encombrer, alors que le nouveau centre, flambant neuf, achevé dans sa totalité, depuis plusieurs mois et réceptionné, attend seulement l'alimentation électrique pour recevoir les assurés sociaux. En effet, les micros et autres équipements, tout autant que l'éclairage des lieux ne peuvent fonctionner sans électricité d'où ce sentiment de frustration des assurés sociaux ainsi que le personnel, de ne pouvoir, pour le moment, rejoindre le nouveau siège. Approchée, la direction de la CNAS dira que «c'est la SDE, filiale du groupe Sonelgaz qui traîne et leur donne du fil à retordre, pour raccorder ce centre au réseau électrique. Une forme de bureaucratie innommable», ajoutera un cadre à la direction de wilaya de la CNAS. Plus explicite, notre interlocuteur rappelle l'espace attenant à l'antenne de la SDE du groupe Sonelgaz qui est mitoyen au centre CNAS où se trouvait une entrée des employés de la SDE. En dressant la clôture, conformément au plan de ce nouveau centre, la chose fut mal perçue par les employés de cette antenne qui croyaient, dur comme fer, que le terrain appartient à leur société. Les choses en vinrent aux directeurs de ces deux organismes étatiques qui cherchèrent à trouver une issue, à l'amiable, à ce litige. Mais, voilà que la CNAS fut surprise par un dépôt de plainte en référé par la SDE et de voir, par la suite, la justice donner raison à la CNAS, selon notre source, ci-dessus citée. Les choses en restèrent là, jusqu'à ce que le problème atterrisse sur la table du wali qui demanda à la SDE d'engager une étude pour alimenter le centre en énergie électrique, toujours selon nos interlocuteurs. «Ce qui fut fait, sauf que l'étude s'est chiffrée à 350 millions de centimes avec un délai de 2 mois, accordé à la CNAS pour s'acquitter de cette somme ; un délai impossible à respecter face à la procédure à engager avec la DG de la CNAS, à Alger, pour avoir cet argent. En somme, une autre manière dans ce qui s'apparenterait à une manœuvre de la SDE destinée à faire, constamment rouler le ballon de ce branchement qui n'a que trop tardé, sachant que l'expertise engagée par la CNAS, nette et catégorique, fait état d'un besoin de 380 volts, seulement, car il s'agit d'équipements légers pas d'une usine», ajoute nos interlocuteurs. Une situation qui continue de susciter des mécontentements, auprès des assurés sociaux et du personnel de la CNAS.