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Chantiers à l'arrêt: Des sanctions annoncées

par A. Mallem

Grosse colère du wali, jeudi, à Benchergui, lorsqu'il a constaté que des travaux d'aménagement lancés, il y a plusieurs semaines, dans 2 écoles primaires, par les services de la commune, étaient à l'arrêt, et sans que les responsables concernés ne s'en soucient, le moins du monde. M. Hocine Ouadah a décidé, aussitôt, de convoquer les responsables directs pour une réunion, mercredi prochain, dans son cabinet, afin de situer les responsabilités, demander des comptes et, éventuellement prendre les sanctions qui s'imposent. «Ce genre de situations négatives ne peut être interprété que comme du laisser-aller et d'un laxisme condamnables, a fait comprendre le wali, dans une déclaration faite à la presse. «C'est pourquoi, a-t-il ajouté, je vais prendre les mesures qui s'imposent. Des décisions suivront après la réunion de mercredi. Les responsabilités de chacun seront établies, de manière indiscutable, et les responsables fautifs seront relevés de leurs fonctions et d'autres prendront leurs places pour relancer les travaux», soulignera-t-il.

Auparavant, le wali de Constantine a visité le quartier de Belouizdad, situé au centre de la ?ville des ponts', affecté par le phénomène des glissements de terrain. Selon les responsables concernés, ce phénomène part du lycée «El-Houria» jusqu'à la cité ?Aouinet el Foul' et a été constaté par les responsables des Ressources en eau et des Travaux publics qui ont mis, en avant, la défection des réseaux d'assainissement, dans cette partie de la ville. Le wali a demandé aux responsables concernés d'engager une expertise technique pour déterminer, avec exactitude, la nature et l'origine du phénomène, afin de pouvoir le traiter efficacement.

A la cité El Gammas, quartier visé par des travaux d'amélioration urbaine, le chef de l'exécutif s'est montré plutôt indulgent envers les opérateurs qui, dit-il, évoluent dans un tissu urbain très étroit, dense et occupé de façon anarchique. «C'est vrai, a-t-il dit, les entreprises travaillent, ici, dans des conditions plus difficiles. Et il faut qu'elles sachent où mettre les pieds car ignorant ce qu'il y a en-dessous ». Et d'expliquer qu'il faut, absolument, éviter de toucher aux canalisations souterraines d'eau potable, d'eaux usées, de gaz, d'électricité, etc. et prendre beaucoup de précautions. Arrivé, ensuite, à la clinique de Daksi, M. Ouadah a appris que des salles de consultations et des bureaux sont affectés par des infiltrations d'eau provenant de la terrasse de l'établissement. Et de faire remarquer que, là aussi, il y a, incontestablement, du laxisme de la part des responsables. Et de donner un délai d'une semaine, à ces derniers, pour réparer les fuites, en lançant des travaux d'étanchéité.