Au 29, rue
Baghdadi Mohamed, l'eau potable n'arrive qu'au niveau de la niche située
inexplicablement sur le boulevard Hamou Boutlélis, c'est-à-dire au dos de
l'immeuble. Cette situation a engendré la grogne au sein des 13 familles
occupant cet immeuble, ainsi que d'autres familles du voisinage. Selon les
concernés, toutes les démarches entreprises auprès des services de la SEOR
n'ont pas été concluantes en dépit du fait qu'une nouvelle installation
d'alimentation interne a été réalisée par les copropriétaires du fait que l'eau
parvient dans un premier temps au niveau des réservoirs installés en haut de
l'immeuble avant d'arriver dans les robinets. Cette solution leur a été
préconisée par SEOR, mais malgré cela, l'eau demeure encore une denrée rare.
Pour les besoins domestiques, les habitants sont contraints de s'alimenter,
chaque soir, au niveau de la niche située à plusieurs mètres. Du coup, la
consommation est devenue importante en raison d'un gaspillage de plusieurs
mètres cubes d'eau et la facture trimestrielle atteignant les 15.000 DA en est
la preuve palpable. Les occupants de l'immeuble ont, à maintes reprises,
sollicité la SEOR pour les équiper de compteurs individuels après que la
tuyauterie interne eut été refaite à neuf, mais sans réponse aucune de la part
du prestataire. Après investigations, les copropriétaires ont su que le manque
de débit est volontaire et ce, pour éviter les fréquentes fuites constatées au
niveau de la conduite principale située sur le boulevard Hamou Boutlélis. Cette
situation pénalisante est vécue amèrement par ces familles qui ne revendiquent
qu'un droit inaliénable à une alimentation régulière de leurs foyers en eau
potable, d'autant qu'elles s'acquittent régulièrement de leurs redevances.