Avec l'installation d'un nouveau PDG à la tête de la Société de sécurité et de protection des installations industrielles 2SP, les agents de sécurité espéraient une meilleure prise en charge de leurs revendications. Mais, selon le représentant de ces travailleurs qui sont revenus à la charge, jeudi dernier, en tenant un sit-in devant le siège de la direction de Sonatrach Aval, la situation n'a pas changé. «La réunion tenue le 23 mars entre le nouveau PDG et les directeurs généraux de 2SP s'est déroulée sans que le problème de ces agents de sécurité soit abordé», a souligné notre interlocuteur. Ces travailleurs, les 1.600 agents au niveau régional, ne comptent pas baisser les bras et sont déterminés à poursuivre leur protestation jusqu'à satisfaction de leurs revendications. Ils demandent, en effet, une augmentation de la prime de rendement, la révision de l'indemnité N°382, l'IFSP (indemnité forfaitaire de service permanent, l'ITP (indemnité de travail posté) et la prime de nuisance, ainsi que l'application d'une convention collective et l'augmentation de la PRI (prime de rendement individuelle) de 40% du salaire de base et l'indemnité du port d'arme.

Rappelant la réponse écrite du ministre de l'Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi, à un député du Parlement, considérant que les agents de sécurité ouvraient droit à tous les avantages que leurs collègues de Sonatrach avec lesquels ils sont «égaux», ces travailleurs veulent être placés sur le même pied d'égalité que leurs collègues travaillant en tant qu'agents de sécurité à Sonatrach. Ils considèrent que, jusque-là, ils n'ont eu que des promesses qu'ils veulent voir se concrétiser.

Pour faire entendre leurs voix, ces travailleurs avaient porté la protestation devant la direction générale de l'entreprise à Alger. Un rassemblement avait été tenu le 9 mars dernier devant le siège de 2SP sis à Chéraga, mais en vain.