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Selon l'agence
Reuters, citant des traders européens du marché des céréales, l'Office algérien
interprofessionnel des céréales (OAIC) a acheté 225.000 tonnes de blé meunier
d'origine optionnelle à 348 dollars la tonne, coût et fret inclus, pour
expédition en septembre prochain. L'origine du blé serait française, selon les
mêmes traders qui considèrent que le prix d'achat «est élevé». Cette commande
est la seconde en deux semaines, ajoute la source de Reuters. Selon cette
source, le volume acheté lors du dernier appel d'offres a été relativement
faible, en raison d'un manque d'offres attractives à un moment où la récolte
des principaux fournisseurs en France a été affectée par la pluie et avec des
prix du blé beaucoup plus cher. «Les exportateurs étaient réticents à s'engager
dans de gros volumes de blé français» en raison d'une qualité en dessous des
critères exigés par l'Algérie.
Les traders prévoient un retour de l'Algérie sur le marché céréalier pour acheter plus de blé, en raison, disent-ils, des besoins mensuels estimés à 450.000 tonnes. Si l'incertitude persiste sur la récolte française, l'Algérie devrait finir, selon eux, par chercher d'autres fournisseurs. L'OAIC avait déclaré, fin juillet dernier, que l'Algérie n'importera pas de blé dur et d'orge en 2012 en raison de bonnes prévisions de récolte pour la campagne 2011-2012, contrairement au blé tendre qu'il continuera à importer. «Nous avons une production qui va couvrir nos besoins jusqu'au delà de 2012. Donc, nous ne serons pas présents sur le marché international du blé dur et d'orge jusqu'à la fin de 2012. Par contre, nous continuerons à importer le blé tendre», avait déclaré le directeur de l'OAIC, Noureddine Kehal, à l'APS. Les prévisions de l'OAIC tablent sur une production de 56 à 58 millions de quintaux de céréales lors de la campagne 2011-2012, contre 45 millions de quintaux la saison précédente, soit une hausse de près de 33%. A noter qu'au premier semestre 2012, les importations de produits des céréales, semoules et farines, ont reculé de 23,10%, passant à 1,59 milliard de dollars (MUSD) contre de 2,07 MUSD durant la même période de 2011. Ce groupe de produits représente 36,94% de la structure des biens alimentaires dont la part dans le volume global des importations de l'Algérie est de 18,75%. Les importations du blé, qui représentent une «importante» part dans ce groupe, ont également chuté de plus de 33%, passant de 1,51 MUSD au premier semestre 2011 à 1,01 MUSD à la même période de 2012. |
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