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Un comité ad hoc pour la PME-PMI

par M. Aziza

Le ministre de la Petite et Moyenne entreprise et de l'Artisanat, Mustapha Benbada, et le président du Conseil national économique et social (CNES), Mohamed Seghir Babès, ont installé hier à Djenane El-Mithak, en présence d'experts et d'opérateurs économiques, le comité ad hoc de la PME-PMI.

 Le comité en question doit, selon M. Babès, décortiquer la problématique du «développement et du renforcement des capacités de la PME». Le CNES, principal initiateur de l'idée de créer un comité ad hoc pour la promotion de la PME-PMI et la réalisation de l'objectif du président de la République, qui consiste à créer 200.000 PME-PMI dans les cinq années à venir, compte constituer des groupes de travail pour divers volets.

 Il sera ainsi question d'étudier les différentes possibilités des financements, autrement dit, quel financement et quelle fiscalité pour promouvoir la PME. Chercher en outre quel rôle peut jouer la sous-traitance et les marchés publics dans la promotion de la PME ainsi que comment promouvoir la PME dans un contexte de l'économie informelle. Ces groupes de travail devront finaliser leur travail avec la rédaction du document final dans un délai de trois mois. Le ministre de la Petite et Moyenne entreprise et de l'Artisanat, Mustapha Benbada, a rappelé à l'occasion les principales démarches et mesures prises dans le secteur. Il a affirmé qu'aujourd'hui, «on est dans la phase de développement de la PME-PMI, puisque le système institutionnel et législatif régissant le secteur est là pour organiser la PME-PMI. Mais ça reste insuffisant, dit-il, en affirmant qu'on a pu tout de même pousser un peu plus loin la législation, pour donner un souffle fort à ce secteur».

 Il reconnaîtra qu'il faut décréter de nouvelles lois pour garantir l'épanouissement de la PME-PMI. Sans donner des détails, le ministre a annoncé que des mesures seront prises par le gouvernement en faveur du secteur de la PME-PMI, ajoutant que les commissions interministérielles mixtes installées il y a quelques mois pour étudier les 30 propositions urgentes, qui concernent 9 domaines (finance, foncier, fiscalité, fonctionnement des marchés, volet humain, espace intermédiaire, dimension de soutien technologique, appui institutionnel et entreprises en difficulté) présenteront les résultats de leur travail à la fin de l'année.

 Il insiste : «C'est sur la base de ces résultats que des mesures seront prises pour que la PME-PMI ait sa part, comme le reste des secteurs productifs, des 150 milliards de dollars consacrés par l'Etat pour la relance de la production. Notamment pour la généralisation des TIC, la mise à niveau des PME et le problème des entreprises en difficulté.