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Les jeunes promoteurs, le CREDOC et les assurances

par A. Mallem

Le Club des entrepreneurs et investisseurs du grand Constantinois (CEIGC) a organisé, hier après-midi, une rencontre-débat qui a réuni quelque 80 membres du club ainsi que plusieurs opérateurs économiques de la wilaya de Constantine, avec la participation de la Chambre de commerce et d'industrie du Rhumel, le bureau de wilaya de la Confédération algérienne du patronat (CAP), l'Ansej, le Cnac, la BEA de Jijel et de Constantine, ainsi que le syndicat des commerçants et artisans UGCAA. L'objectif assigné à cette rencontre par ses promoteurs était de «lancer ensemble les fondements d'une relation à l'horizontale et de mettre en place les outils de son développement».

 Invité à donner plus de précisions, le président du CEIGC, le docteur Saïd Omar Mahsas, dira: «Nous visons à élargir nos rencontres à tous les opérateurs économiques en essayant de créer une nouvelle dynamique à l'horizontale parce que dans la wilaya de Constantine, faute d'informations, il y a des choses qui se font et qu'on ignore, et que l'on apprend toujours a posteriori et par des canaux extérieurs. Le second objectif de cette rencontre c'est d'intégrer les jeunes des micro-entreprises qui n'arrivent pas à avancer parce qu'ils ne sont pas accompagnés, ne sont pas encadrés et nous voulons leur offrir notre expérience». Sur ce registre, le docteur Mahsas pense qu'il faut absolument sauver ces micro-entreprises et les intégrer dans le développement économique pour en faire des partenaires valables. «Elles ont besoin de nous et il est de notre devoir de leur transférer notre savoir-faire parce qu'il ne faut pas oublier que, nous aussi, nous avons connu les difficultés quand nous avions commencé».

 Au cours de la rencontre, deux communications ont été données. La première par le directeur de la BEA de Constantine sur la lettre de crédit documentaire à la lumière de la loi de finances complémentaire. Le sujet a suscité pas mal de commentaires car beaucoup de gens n'étaient pas au courant des facilités que peut offrir la LFC et le conférencier a donné beaucoup d'informations sur la question. Le second conférencier était M. Boudraa Abdelaziz, directeur de Best Assurance, société de conseil et de courtage en assurances. Ce dernier a parlé des assurances de l'investisseur en mettant l'accent sur la vulgarisation de l'assurance destinée à la protection des risques générés par l'activité exercée par l'investisseur. Il citera les assurances obligatoires comme celles portant sur les catastrophes naturelles, les incendies et la responsabilité civile et finira en disant que «entreprendre c'est prendre des risques et il faut se prémunir de ceux qui menacent la pérennité de l'entreprise».