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Cette année 2015
a été proclamée par l'UNESCO « année internationale de la lumière et des
techniques utilisant la lumière », une initiative globale qui vise à
sensibiliser les citoyens de notre planète sur l'importance, dans la vie
quotidienne, de la lumière et des technologies qui en découlent.
Celles-ci ont notamment révolutionné la médecine et les communications, peuvent promouvoir le développement durable et apporter des solutions aux défis rattachés à l'énergie, l'éducation, l'agriculture et la santé. Autrement dit, la lumière est un vecteur important, liant des aspects scientifiques, culturels, économiques et politiques, dans ce « village planétaire ». Pour fêter cet événement et s'associer à la communauté internationale, le Département de Physique de l'université Ahmed Ben Bella (Oran 1) organise dans le cadre de ses « 6èmes journées des Travaux pratiques de physique », les 14 et 15 avril 2015, d'abord pour un large public, des conférences et la projection d'un film scientifique suivies de débats et consacrera le deuxième jour aux présentations d'expériences de travaux pratiques, en rapport avec le thème, pour les étudiants et les enseignants. Cette manifestation se déroulera au niveau de l'auditorium du campus Pr Mourad Taleb (ex-IGMO). Relevons que la première conférence sera donnée par Ahmed Djebbar, ancien ministre de l'Education nationale et de la Recherche (1992-1994), mathématicien, historien des sciences et Professeur émérite à l'université de Lille. Son intervention aura pour titre « La phase arabe de l'optique ». Le conférencier exposera les éléments essentiels connus concernant les sources préislamiques, leur traduction et leur rôle dans la naissance, à partir du début du IXe siècle, de nouvelles activités dans ce domaine. Ahmed Djebbar présentera ensuite les grandes orientations de cette tradition de la physique entre le IXe et le XVIe siècle ainsi que les contributions originales qui ont été révélées par la recherche au cours de ces dernières décennies. La dernière partie concernera la circulation en Europe médiévale des ouvrages arabes consacrés à l'optique. La deuxième conférence sera animée par Abderrahmane Tadjeddine, Professeur de physique émérite (CNRS), enfant prodige d'El Bayadh, bien connu des physiciens d'Oran, récompensé par plusieurs distinctions. Sa communication a pour titre «Les Technologies photoniques : enjeu scientifique, économique, sociétal et stratégique du 21ème siècle », où il décrira la photonique et ses enjeux à travers des exemples sélectionnés dans les domaines stratégiques tels les technologies de l' information et de la communication, les nanosciences et nanotechnologies, l'énergie, la sécurité, le spatial, les sciences du vivant et la bio photonique, l'instrumentation, l'industrie, ? avec la conviction que « si le XXème siècle était celui de l' électronique, le XXIème sera celui de la photonique ». Par ailleurs, « Vitesse et nature de la lumière au XIXe siècle : d'un critère épistémologique à un outil métrologique » est le thème de la troisième conférence animée par Pr Pierre Lauginie du groupe d'Histoire et de Diffusion des Sciences d'Orsay (GHDSO). Dans cette intervention, le conférencier reviendra sur un débat bimillénaire qu'est la temporalité de la propagation de la lumière et auquel prirent part les plus grands noms de l'Antiquité grecque, de « l'Âge d'or des sciences arabes » et du XVIIe siècle européen. Il insistera sur les deux travaux réalisés par Léon Foucault : le passage d'une expérience qualitative à visée épistémologique en 1850, à une expérience précise de Métrologie en 1862. Après ces trois conférences suivies d'un débat, où l'entrée est libre, le public qui sera constitué d'enseignants universitaires, de chercheurs, d'étudiants, de lycéens, de parents et d'associations culturelles et scientifiques, pourra assister à la projection du film scientifique intitulé « Les magiciens de la lumière ». Le programme détaillé de ces deux journées est disponible sur www.univ-oran.dz |
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