Le va-t-en-guerre répété une nouvelle fois par l'armée américaine n'est pas une surprise. Il n'est qu'une parfaite confirmation supplémentaire sur un génétique us en aucun cas jamais démenti. L'appel au dialogue et à la solution diplomatique adressé à l'Iran, on s'en doutait, n'était qu'un ordre à la soumission et une exigence à faire pénitence.

Israël étant une préfecture américaine, Tel-Aviv damant le pion à Washington en s'affirmant à l'opposé être la réelle capitale politique grâce aux surdimensionnés tentacules de la pieuvre sioniste et avait autorité à utiliser la permanence de l'esprit de Far West. Son but et sa constante étaient que la Palestine et l'Iran devaient disparaître. La logique du nouvel élan meurtrier du cow-boy éternel et son complice israélien ne laisse transpirer aucun doute sur la finalité de la montée en puissance d'une guerre dont on n'ignore pas l'issue.

La hantise surfaite face à la chose nucléaire n'est finalement qu'un prétexte préfabriqué pour remettre à l'ordre du jour la même stratégie génocidaire déployée contre les réserves indiennes.

On reprend partout comme à l'accoutumée, les Occidentaux en tête, la litanie des recommandations et des appels à la sagesse comme si le Moyen-Orient était un terrain de jeu de marelle, les uns plus les autres satisfaits d'un fait accompli inscrit dans du marbre. On n'est pas loin de déduire que les appels tièdes à la paix s'identifient maintenant à des rires sous cape ou à la désobligeance des ricanements.

Au silence des uns se mêle l'attentisme des autres. Les uns décidés à rester satisfaits de leur enfouissement dans leurs chaussures. Les autres englués dans des calculs patients pour récolter des dividendes offerts par l'enfer du Moyen-Orient. Chacun a sa propre projection sans trop se préoccuper d'un monde en feu.