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![]() ![]() ![]() ![]() Les étals anarchiques
prolifèrent et les commerçants envahissent presque tous les espaces publics à
Oran. Par conséquent, les trottoirs rétrécissent. En dépit des opérations de
lutte contre l'occupation illicite des trottoirs, espaces et des terrasses,
nombreux sont les propriétaires de magasins et les gérants de cafés qui
continuent à squatter ces espaces considérés comme patrimoine communal. Pour
mettre un terme à ses agissements, une opération de contrôle a été effectuée
avant-hier par la Commission communale d'hygiène et de santé d?Oran, en
coordination avec la direction du Commerce, la délégation urbaine El Makkari, au quartier Saint-Eugène. Des dizaines d'endroits
ont pu être, ainsi, libérés de l'emprise de personnes qui se sont rendues
coupables d'infractions tel l'article 444 bis du code pénal. Les agents de la
commune ont eu à enlever des pots de fleurs, des barres de fer qui étaient
pratiquement enracinées dans le sol et autres obstacles. La majorité de ces
obstacles étaient devant des devantures de magasins posés par des commerçants irrespectueux
des lois et ne pensant qu'à leurs profits en essayant de laisser l'accès à
leurs devantures de magasin libre. Le gros de l'opération fut les libérations
de la place qui était exploitée depuis des années par des revendeurs illicites
de ferraille et la découverte de clôtures métalliques volées. La commission a
saisi cinq balances utilisées pour la pesée et pris les mesures administratives
idoines. Il a été également relevé que ce site n'avait pas été goudronné à
cause de la présence des véhicules des revendeurs ; l'espace vert censé
embellir les lieux n'était que de nom. Ces dispositions viennent en application
de l'arrêté du wali visant à libérer ces espaces publics et à dégager la voie.
Les responsables de l'APC ont mis en garde les commerçants qui exploitent des
placettes et des trottoirs, sans la moindre autorisation des services de l'APC.
Malgré les efforts que déploient les autorités locales pour faire face à
l'exploitation illicite de la voie publique, ce phénomène n'a jamais pu être
éradiqué.
Cette situation est à l'origine d'un préjudice financier pour la collectivité. En effet, à travers les secteurs urbains que compte la commune d'Oran, l'exploitation légale de ces espaces pourrait engendrer des droits et taxes. A titre d'exemple les terrasses des cafétérias et restaurants poussent comme des champignons à Oran et nombre de gérants investissent dans l'illicite. La loi interdit tout squat d'espaces publics, exposition de marchandises sur la voie publique et exercice d'activités contraire au registre de commerce. |
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