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![]() ![]() ![]() ![]() Le Paradou AC est devenu le
douzième club à se séparer de son entraineur, en l'occurrence Chérif El-Ouazzani, «à la demande de ce dernier pour des raisons
personnelles», dit le communiqué du club. Mais d'autres sources affirment que
c'est la dernière défaite concédée face à la JSK qui a débouché sur le départ
du technicien oranais. Ainsi, après le Français Pierrick Le Bert, c'est au tour
de Chérif El-Ouazzani de plier bagages. En attendant
la désignation d'un nouvel entraineur, l'entraineur-adjoint Moulay Azzeggouarh a été chargé d'assurer l'intérim, précise-t-on.
Durant cette trêve hivernale, Cherif Hadjar a fini
par jeter l'éponge après une réunion avec les responsables du club où il a été
décidé une résiliation du contrat à l'amiable. «Il m'était impossible de
poursuivre l'aventure avec le CSC en raison de plusieurs obstacles qui ne m'ont
pas permis de mener à bien ma mission», a déclaré l'entraineur pour justifier
sa décision. A présent, c'est l'entraineur-adjoint Abdelghani
Aouamri qui doit assurer l'intérim en attendant la
désignation d'un nouveau coach. Au MCO, Moez Bouakaz a été mis fin à ses fonctions et a été remplacé par
Abdelkader Amrani. Là, le Mouloudia
d'Oran en est à son troisième entraineur après Azzedine Aït Djoudi
et Moez Bouakaz. A l'USMA,
Azzedine Rahim a été poussé vers la porte de sortie après la venue de
l'entraineur serbe Zlatko Krmpotic,
qui a exigé d'être assisté dans sa tâche par le Belgo-Marocain Djamil Ben Ouahi comme entraineur
adjoint et interprète. A la fin de la phase-aller, on compte seulement six
équipes qui n'ont pas changé de staff technique. Il s'agit du CRB, l'ESS où
Nabil El-Kouki a battu le «record» de durée. En
effet, le Tunisien en est à sa troisième année au sein de l'Entente. A la JS
Saoura, au MCA, à l'ASO, à l'USB et même au CRB, l'avenir de leurs entraineurs
est incertain malgré les bons résultats. En Ligue 2, l'USM Harrach en est à son
troisième entraineur avec l'arrivée de Mohamed Benchouia
qui vient de remplacer Kamel Bouhellal, lequel avait
succédé à Mustapha Sebaâ. Pour sa part, l'ASMO a fait
appel à Chérif El-Ouazzani Moulay (ex-driver de
l'équipe réserve) pour pallier au départ de Bouazza
Abdelatif, qui n'a pas obtenu les résultats escomptés. Avant la fin de la
phase-aller, de nombreux clubs ont été touchés par ce phénomène de la valse des
entraineurs. Le CRT a engagé Osmane Abderrahmane
après que le Tunisien Adel Ben Ahmed Al Atrache ait quitté l'équipe. Haddou
Moulay a préféré mettre la clé sous le paillasson au GCM, emboîtant ainsi le
pas à son ex-coéquipier Omar Belatoui qui a mis le
cap sur le WAB. La JSM Tiaret, le MCBOS, le CRBAO, le SKAF, le SCAD, le RCK,
l'ESBA, le WAB, la JSM Skikda, l'IB Lakhdaria, le
MOC, le CAB, le MOB, la JSMB et l'USC, tandis que l'ASAM est sans responsable
technique depuis longtemps, obligeant la direction à payer une sanction financière
de 15 millions de centimes par match comme le stipule la réglementation en
vigueur. En revanche, Sid Ahmed Slimani a carrément
abandonné l'USMBA. Le football algérien est en train de battre tous les
records, notamment avec ces chiffres impressionnants d'entraineurs
démissionnaires ou démis de leurs fonctions ou cette trompeuse «résiliation de
contrats à l'amiable.» C'est le bricolage et la médiocrité qui sont préférés au
projet sportif. A ces «techniciens» limogés, on reproche le manque de
résultats. Ce qui signifie que nos dirigeants ne sont pas encore bien matures
pour diriger des clubs d'une manière vraiment professionnelle. Alors, où va le
football algérien avec cette mentalité ? Personne ne se soucie des conséquences
de cette instabilité avec laquelle le football algérien n'est pas encore prêt à
sortir de l'engrenage dans lequel il se trouve. L'avènement du
professionnalisme n'a pas stoppé cette valse maladive des entraineurs qui ronge
notre championnat national. Il est temps que la DTN se penche sur cet épineux
problème, ne serait-ce que pour «amortir» cette valse et minimiser ses
conséquences.
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