
La filière lait reste un créneau important dans les
activités économiques de la wilaya de Sidi Bel Abbès.
Le complexe Giplait et les laiteries privées
déployées à travers le territoire de la wilaya confortent l'idée de bassin
laitier par excellence. Alors que les prix des produits de première nécessité
sont en hausse, le sachet de lait fait jaser, une rumeur faisant état de
l'augmentation du prix du sachet de lait subventionné, fixé à 25 dinars. Le
directeur du complexe Giplait de Sidi Bel Abbès a posté une vidéo sur les réseaux sociaux démentant
toute idée d'augmentation du prix du sachet de lait subventionné, soulignant
toutefois l'éventualité de l'existence dans le réseau de distribution de
certains commerçants qui pourraient revendre ledit sachet de lait à 30 ou 35
dinars. Pour cela, a précisé l'orateur, les services de contrôle en dehors de
l'autorité de Giplait devraient intervenir. Le
directeur général de Giplait a reconnu que la
disponibilité du sachet de lait vendu à 25 dinars est insuffisante et la
couverture de tous les commerces est quasiment impossible. Le quota quotidien
mis sur le marché est de plus de 81 mille litres alors que les besoins réels de
la wilaya est de plus du double. Il y a plus d'une quinzaine de jours une
laiterie privée qui contribue dans la fabrication et la commercialisation du
lait subventionné à hauteur de 20.000 litres jour, s'est arrêtée pour entretien
des équipements. Les distributeurs affiliés à cette laiterie se sont tourné
vers Giplait, une charge supplémentaire alors que le
quota de poudre de lait attribué par l'ONIL est resté le même, a indiqué le
même responsable. La laiterie privée en arrêt de production devrait dans les
meilleurs délais remettre son quota de poudre de lait à Giplait,
car la demande de ce produit ne cesse d'augmenter surtout que l'on s'approche
du mois sacré du carême qui exige de mettre sur le marché au moins 220 mille
litres de lait par jour.
Une autre problématique est soulevée au sujet de
l'augmentation du prix du sachet qui influe négativement sur les bénéfices de
la société. « On arrive difficilement à joindre les deux bouts dans la
commercialisation du sachet de lait de 25 dinars», néanmoins par sa vocation de
société étatique, la politique du gouvernement et du ministère de tutelle est appliquée
à la lettre, a conclu le responsable.