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La même rengaine chez les entraîneurs

par M.Z.

Quatorze clubs ont changé d'entraîneurs jusque-là, soit près de 80 % de cette division. Seuls le WAT et l'ASMO n'ont pas eu recours à ce genre de décision qui reste préjudiciable au développement du football. Une seule explication à ce phénomène, l'ingérence de la rue dans le domaine de la gestion des équipes et avec des présidents qui cèdent à la pression pour préserver leurs postes qui leur ouvrent bien des canaux propices à leurs affaires.

A Tadjenanet, le DRBT a été le plus gros consommateur d'entraîneurs où pas moins de six techniciens se sont relayés, sans pour autant ramener les résultats escomptés. Au MOB, Youcef Bouzidi a tenu quatre matches avant de laisser sa place à Abdelkrim Latrèche, qui n'est pas resté longtemps avant de mettre la clé sous le paillasson. Le MCEE, lui, a commencé la saison avec Abdelkader Yaïch, qui a décidé de partir avant le début de championnat pour laisser sa place à Sahraoui Touhami, lequel a été remplacé à son tour par Mustapha Sebaâ avant la phase retour. De son côté, l'USM Annaba a engagé deux entraîneurs, Saïd Belaribi (ex-ASK) et Liamine Bougherara, avant d'opter pour le retour de Kamel Mouassa avant la quatrième journée. Du côté de Khroub, l'ASK n'a pas été épargnée par ce phénomène, puisque Mohamed Belachter a quitté le club avant le début de la compétition. Ensuite, c'est Noureddine Maroc qui lui a succédé. Ce dernier n'a pas résisté longtemps, et c'est sur Rachid Bouarata que les dirigeants ont jeté leur dévolu avant que ce dernier ne jette l'éponge, au même titre d'ailleurs que son successeur Mohamed Bacha. A la JSMB, Mohamed Lacet est parti après la troisième journée, et c'est Moez Bouakaz qui a effectué son come-back, mais pas pour longtemps puisqu'il a été remercié et remplacé par Saïd Hammouche à la fin de la phase-aller. A Saïda, Saber Bensmaïl a été rappelé par la FAF pour un poste de sélectionneur des jeunes. A l'OMA, Hadj Merine a été poussé à démissionner par un environnement avant que l'on opte pour la venue de Sahraoui Touhami (ex-MCEE) et Aïssa Kinane. Le Rapid de Relizane, avec Meziane Ighil, parti à la JSS, et la venue de Youcef Bouzidi. A la JSMS, Younes Ifticène est arrivé après la démission de Mohamed Benchouia. L'USMH, où Sid Ahmed Slimani a succédé à Ismaïl Djelid, le RCA avec l'arrivée de Kamel Bouhellal en remplacement de Hamici Abdennour et l'ABS, où Sofiane Boudjela n'a pas tenu longtemps, ont tous connu la même mésaventure, sans pour autant oublier l'OM qui a perdu son coach Cherif Hadjar qui a choisi le MOB. Tous ces «va-et-vient» provoquent de gros préjudices, notamment dans le suivi dans le travail, et surtout ces affaires de contrats non résiliés qui bloquent les nouveaux techniciens qui arrivent.