Les
habitants de la résidence El Bahia au quartier Fellaoucen
à El Barki se plaignent de l'état lamentable dans
lequel se trouvent les ruelles et chemins reliant leur quartier.
Des
ruelles nécessitent en urgence des travaux de réfection ou de réhabilitation,
selon ces habitants. Durant l'été et toujours selon les riverains, «l'air
devient irrespirable et suffocant tellement il est chargé en particules de
poussière, et en hiver nous pataugeons dans la boue, d'où l'urgence d'un goudronnage
des différentes artères que compte la cité». Les dernières pluies n'ont fait
qu'aggraver la situation. «Nous avons adressé plusieurs doléances aux autorités
concernées sur l'état dégradé de nos routes dans l'espoir de mettre fin à nos
souffrances, mais en vain» affirment-ils. Selon ces citoyens qui sollicitent
l'intervention du wali dans le but de venir au bout de leur calvaire, ces
routes sont devenues impraticables pour les piétons comme pour les
automobilistes. « Notre cité abrite 144 logements, toutefois la chaussée n'a
fait l'objet d'aucune opération de réhabilitation ou de travaux de rénovation.
Pis encore, elle est complètement dépourvue de bitume, ce qui expose les
véhicules à de sérieuses dégradations dont les réparations sont souvent très
coûteuses», témoignent des habitants. «C'est pourquoi nous interpellons une
nouvelle fois les autorités de wilaya afin que cette route soit remise en état»
ajoutent-ils. A Oran, pas un seul quartier ou cité n'échappe, désormais, à la
dégradation continuelle de parcelles entières de l'asphalte qui se trouve dans
un piteux état. En effet, des opérations de revêtement sont à chaque occasion
et sans occasion programmées. Malheureusement, ces opérations successives de
réfection de la voirie à coups de milliards n'arrivent pas à donner les
résultats tant espérés et les Oranais se plaignent toujours de l'état dégradé
de la chaussée. Les usagers de certaines rues se plaignent quotidiennement de
la dégradation chronique des routes. Les incessantes interventions des
gestionnaires des différents réseaux, souvent après les travaux de bitumage,
sont aussi à l'origine des crevasses et des nids-de-poule, dans plusieurs
quartiers. Une situation péniblement ressentie par les automobilistes qui, de
peur d'endommager leurs véhicules, sont obligés de faire tout le temps des
manœuvres, parfois dangereuses, et de bien «négocier» les nids-de-poule afin
d'éviter d'éventuels accidents. Aussi, aux moindres gouttes de pluie, ces
quartiers se transforment en vrais lacs.