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Oran :
Route de la corniche supérieure: Vers l'installation de plus de 600 poteaux électriques en LED
par Rachid Boutlelis ![]() Après plus d'une année de travaux,
la pose des câbles électriques pour l'installation des poteaux électriques pour
l'éclairage public a été achevée, a-t-on constaté sur place. Les travaux lancés
sur le terre-plein qui sépare la double voie ont été lancés à partir du
rond-point d'Aïn Khadidja
pour aboutir au croisement menant vers Bousfer et Aïn El-Turck, sur une distance de
plus de six kilomètres. En parallèle, les travaux de séparation entre les voies
par un muret en béton sont en phase d'achèvement. Selon des sources proches de
la commune d'Aïn El-Turck,
près de 600 poteaux électriques en LED seront installés sur ce tronçon. Près
d'une décennie après son aménagement, qui a coûté la bagatelle de près de 200
milliards de centimes, avenant y compris, la route de la corniche a été ciblée
par une opération d'installation de l'éclairage public, certes partielle, mais
grandement nécessaire. Que d'eau a coulé sous les ponts depuis son inauguration
en 2012 par le wali de l'époque, Boudiaf Abdelmalak,
en l'occurrence. Les usagers ont été, depuis, gavés à satiété de promesses
formulées par les autorités, qui se sont succédé depuis la mise en service de
ce sombre axe routier, dans toute l'acceptation du terme, baptisé la route de
la mort. En effet, un lourd tribut, enfanté par une insolente indifférence des
uns et des autres, s'identifiant à travers une quinzaine de morts et autant de
blessés à différents degrés de gravité, suite à des chutes de véhicules du haut
de la falaise, pèse de tout son poids sur cette route, constituée
essentiellement de virages en épingle à cheveux. Il importe de rappeler dans ce
contexte qu'un apport de 6,6 milliards a été dégagé d'une manne d'argent dont a
bénéficié la daïra d'Aïn El-Turck
dans le cadre du Plan communal de développement de l'année 2015 et ce, pour l'installation
de candélabres. Il s'agissait de poteaux électriques, qui devraient être
installés, sur les deux bas-côtés de cette route, sur une distance de six
kilomètres, entre la commune de Mers El Kébir et le
chef-lieu de ladite daïra. En inaugurant la deuxième et
dernière tranche des travaux d'aménagement de la route de la corniche
supérieure, transformée en une double voie en 2014, M. Zaâlane,
wali d'Oran de l'époque, a souligné « qu'il veillera à ce que le délai de
réalisation soit respecté dans tous les travaux, qui contribueront à la
sécurité et le bien-être des usagers de ce tronçon routier » et dont le nombre
augmente ostensiblement durant la période estivale, synonyme d'un considérable
rush de vacanciers vers la région côtière d'Aïn El-Turck. « Nous n'avons rien vu venir depuis, ce
n'était en réalité que d'autres engagements n'ayant pas été respectés », ont
fait remarquer des usagers. Notons que des travaux de réalisation d'un réseau
de drainage des eaux pluviales ont été entrepris quelques semaines auparavant
sur cette route. Il s'agit de pallier les multiples contraintes et autres
désagréments causés par les averses sur la chaussée de cet axe routier qui
serpente au pied du mont Murdjadjo. Le réseau de
drainage est réalisé sous forme de tranchées creusées sur les deux côtés de la
route, qui est souvent obstruée par des amas de pierres drainées par la pluie.
Cette situation est à l'origine de l'inondation de la chaussée à plusieurs
endroits, pénalisant ainsi les automobilistes.
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