
Les habitants du bâtiment n° 1
de la cité Benboulaïd sont revenus à la charge dans
la soirée du dimanche 24 février, en bloquant la route qui donne sur la double
voie de la Soummam, à proximité de l'ex-siège de la Protection civile. On
croyait que le chapitre de la première action de protestation, initiée par les
habitants en question dans la matinée de la même journée, dans le sillage de
l'effondrement d'un pan du parapet du couloir, qui a blessé une personne en bas
de l'immeuble, selon les habitants, était clos, mais il n'en a rien été.
Car, dans la soirée de la même
journée, aux environs de 21 heures, les habitants sont redescendus dans la rue
pour exprimer leur colère contre l'absence de solution pouvant sauver les
habitants de la menace constante d'effondrement du bâtiment. Il semble que les
propositions des autorités locales, dont des représentants se sont déplacés sur
place dans la matinée d'avant-hier, n'ont pas trop convaincu les habitants, qui
exigent un relogement dans leur ensemble et non le relogement de deux familles,
considérées comme les plus touchées par le sinistre. Tous les habitants du
bâtiment sont menacés, sans exception, et il faut pour cela les reloger dans
leur ensemble en urgence, clame-t-on. D'ailleurs, comme le font remarquer
certains habitants, presque tous les bâtiments de la cité, qui datent de
l'époque coloniale, se trouvent dans un état catastrophique, et les solutions
de réhabilitation ne peuvent rien apporter de bon.