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Chlef: La «nouvelle» gare routière ne fait pas l'unanimité

par Bencherki Otsmane

Conçue dans le but de désengorger les espaces occupés par les transporteurs de voyageurs au centre-ville de Chlef, la nouvelle gare routière de catégorie A, réalisée à la sortie ouest de la ville, et qui fut mise en exploitation en mai 2018, est décriée aussi bien par les opérateurs des lignes de transport de voyageurs inter-wilayas, les exploitants de taxis que les voyageurs eux-mêmes.

Les uns se lamentent des conditions de travail qui leur sont offertes devenues jour chaque jour de plus en plus pénibles et les autres, en l'occurrence les voyageurs, qui dénoncent l'absence de commodités et des services les plus élémentaires. Mais c'est surtout l'insécurité qui règne dans les alentours particulièrement à partir de 18 heures qui risque de mettre en exécution la menace des opérateurs de cette gare de la bouder et revenir à l'ancienne gare du centre-ville.

Pour sa part, l'APC de Chlef tient à préciser que si l'éclairage et l'enlèvement des ordures relèvent de ses prérogatives, la sécurité des lieux n'est pas de son ressort.

A ce sujet on fait état d'une agression qui est survenue récemment, la nuit, et qui a visé une famille venue d'une autre wilaya. Celle-ci s'est vue détroussée de ses biens sous la menace d'armes blanches de la part de malfaiteurs qui ont fait de cette gare un lieu de prédilection pour leurs agressions et vols. Selon les chauffeurs de taxis de cette gare, « il est impératif que les pouvoirs publics remédient à cette situation tant sur le plan des commodités que celui de la sécurité pour nous permettre d'exercer notre métier dans de bonnes conditions ».