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La CCLS prépare la campagne labours-semailles: Près de 54.000 ha à emblaver

par J. Boukraa

  C'est vrai que le rendement de terres emblavées dépend en grande partie des conditions atmosphériques et de la pluviométrie, mais il y a également la discipline et le respect de l'itinéraire de culture avec les labours en temps opportun, la sélection des semences, l'utilisation des engrais en différentes périodes, l'utilisation des désherbants. Dans ce cadre et en prévision de la saison labours-semailles, la Coopérative de céréales et de légumes secs (CCLS) d'Oran a mis à la disposition des céréaliers de la semence de différentes variétés et une importante quantité d'intrants et d'engrais dans le cadre du soutien de l'Etat aux producteurs de céréales.

La superficie à emblaver est estimée à quelque 54.000 hectares. En effet, la récolte de céréales cette saison est estimée à près de 1.400.486 quintaux pour une superficie emblavée de quelque 54.000 hectares.

Cette saison, la production de blé dur a dépassé les 217.000 quintaux, près de 64.000 quintaux de blé tendre, plus de 1.098.000 quintaux d'orge et quelque 25.000 quintaux d'avoine. C'est une production record si on la compare avec la saison 2016-2017 où la production n'a pas dépassé les 420.000 quintaux, contre 730.000 quintaux en 2015.

Cette situation trouve son origine dans le bon apport pluviométrique enregistré cette année, contrairement aux saisons précédentes. Pour pallier cette pénurie et mieux gérer la ressource en eau, une politique de subvention aux techniques modernes d'irrigation, économes en eau, comme le goutte-à-goutte, a été mise en place par l'Etat. Au début de sa mise en œuvre en 2000, le taux de subvention atteignait 100% du coût total de l'investissement. Mais peu d'agriculteurs ont adhéré à cette politique.

Selon un cadre de la direction de l'hydraulique, l'introduction de ce procédé d'irrigation recèle plusieurs avantages, essentiellement une économie d'eau et conséquemment une extension des superficies irriguées.

A l'utilisation rationnelle de l'eau, il convient d'ajouter celle des engrais lesquels sont directement chargés dans l'eau distribuée par le système goutte-à-goutte. Bien sûr, avec un tel procédé de micro-irrigation et de ferti-irrigation, il en résulte une économie en termes de main-d'œuvre nécessaire. Les bienfaits se résument en un accroissement des rendements et une diminution des maladies cryptogamiques qui ont besoin d'humidité et de chaleur.