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La mer fait une nouvelle victime

par J. Boukraa

Un jeune homme de 34 ans a perdu la vie, jeudi dernier, noyé à Bousfer. Selon la Protection civile, la victime, qui était à plus de 500 mètres du rivage sur un jet-ski, a été pris d'un malaise et serait tombé à l'eau. Il a fallu l'intervention de plongeurs de la Protection civile pour repêcher son cadavre qui a été déposé à la morgue de l'hôpital. Une enquête a été ouverte. Selon la même source, pas moins de 306 interventions ont été effectuées durant les dernières 48 heures par les éléments de la Protection civile d'Oran sur les 33 plages de la wilaya. Les éléments de la Protection civile ont aussi sauvé 112 baigneurs d'une mort certaine. Onze d'entre eux ont été dirigés vers des centres de santé, les autres ont été soignés sur place. Lesdits baigneurs se sont retrouvés dans des situations périlleuses, du fait qu'ils se sont éloignés de la côte tout en négligeant les mesures de précaution recommandées. Selon la même source, près de 470.000 estivants ont été recensés durant la même période. Chaque année, une série de drames sur les plages algériennes ponctue cette période en dépit des avertissements et des plans de vigilance mis en place sur le littoral. L'établissement hospitalier Medjbeur Tami de la commune d'Aïn El-Turck a reçu depuis le début de la saison estivale près de 80 baigneurs victimes de noyade, dont 7 ont perdu la vie au niveau de l'hôpital en dépit des efforts des équipes médicales.

En dépit du dispositif de surveillance élargi aux 33 plages autorisées à la baignade et les appels à la vigilance, les noyades font toujours partie du lot du quotidien des estivants, plus particulièrement sur les plages interdites à la baignade qui constituent un vrai cauchemar pour les autorités concernées mais aussi pour les parents qui semblent impuissants à retenir leur progéniture à fréquenter de telles plages. Au terme de la prévention contre les noyades en mer, la Protection civile a indiqué qu'«il faut toujours fréquenter les plages qui sont autorisées à la baignade, là où il y a les agents de la Protection civile et les services de sécurité». «Les estivants doivent connaître également les heures de surveillance, qui commencent généralement à partir de 9 heures du matin et se terminent à 20 heures. Mais ils doivent aussi respecter les couleurs des drapeaux, qui signifient et désignent l'autorisation de la baignade». Les parents ont un grand rôle à jouer pour éviter le pire.